Parce qu’il fallait juste l’écouter, après la remise d’un rapport – qui n’est pas une loi – sur l’intégration.
Vendredi 13 décembre – il fallait choisir le moment – le président contesté de l’UMP lâche, sentencieux et hors sol: « Monsieur le Président, je ne vous laisserai pas briser notre pacte républicain« . Il revendique « l’assimilation républicaine ». Je ne suis particulièrement porté sur le respect de l’islam et des religions en général, mais ce type de sentence me fait penser aux pires moments de la colonisation bon teint d’il y a 150 ans.
Sans rire. Quelle saloperie d’argument.
Pardonne-moi cette vulgarité soudaine.
Te souviens-tu, Jean-François, de ce dernier quinquennat ? Quand ton ancien mentor, que tu juges trop doux aujourd’hui, nous promettait la déchéance de nationalité (inapplicable et révoltante) pour les délinquants français récemment naturalisés ? Te souviens-tu de ce discours, à Grenoble, prononcé par le plus haut personnage de l’Etat, un jour de fin juillet 2010, où l’immigration fut explicitement liée, en une phrase de transition, à l’insécurité ?
L’ex-Président des Riches t’a ouvert une voie. Dépêche-toi de te rappeler qui tu es.
Referme cette porte nauséabonde.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.