Claude Allègre, auteur de « La défaite en chantant » (Plon/fayard), était l’invité de RTL hier 30 août.
Comme le relève Jean-Michel Apathie, « son livre est une entreprise de démolition du parti socialiste et de ses principaux dirigeants. François Hollande, Ségolène Royal, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Laurent Fabius, Lionel Jospin, y sont sévèrement traités, coupables, selon Claude Allègre, d’avoir trop peu réfléchi aux problèmes de la société française et de s’être préoccupés surtout de cuisine ou de tactique. L’ancien ministre a concentré sa critique dans un mot, ce matin, au micro de RTL, dirigé contre François Hollande: « magouilleur ». Rarement, une pensée est aussi violemment exprimée. »
« nous avons créé une société d’assistés« , dit-il. Apathie se réjouit de cette autocritique. Pourtant, « je reste socialiste » (tu peux préciser ?)
Claude Allègre s’est à peu près planté sur tous les sujets qu’il a abordé en public : il a contesté le réchauffement climatique, expliqué qu’il y avait trop d’enseignants quand la France connaissait un regain de natalité dans les années 1997-1999, critiqué Tony Blair comme un épouvantail en 1997 pour le statufier comme une icône aujourd’hui; il critique les foinctionnaires alors que lui même en est un, et de surcroit sans aucune responsabilité, ni politique ni économique.
Les médias aiment bien l’inviter. Il y aura toujours un éclat de voix, une petite phrase assassine, une poilémique à la clé. Comme avec Le Pen il y a quelques temps.
Que Claude Allègre soit aigri, soit. C’est son souci et sa souffrance. Qu’il intervienne publiquement à longueur d’année, c’est notre souffrance et notre ennui.
Aigre et traître, cela fait beaucoup pour un seul homme.
Au revoir.