Dans trois petites semaines, Barack Obama va prêter serment (sur la Bible) et devenir le 44ème Président des Etats-Unis. Il a constitué son équipe, et n’est pas resté dans le silence habituel de cette préparation au pouvoir que représente cette période intercalaire depuis l’élection de novembre dernier.
Devrait-on être déjà déçu ? Il faudrait jouer les difficiles. Obama a composé une équipe hétéroclite, qui comprend bien des atouts :
Hillary Clinton aux Affaires Etrangères: une nomination qui réconcilie les deux adversaires des primaires démocrates.
Robert Gates, maintenu à la Défense : il vaut mieux un ancien « faucon » pour mener à bien le désengagement américain d’Irak.
Steven Chu: la nomination d’un prix Nobel de Physique, fervent écolo, au département de l’Energie est l’une des plus fortes décisions d’Obama. Et une fidèle d’Al Gore, Carol Browner, a été chargée de la coordination des politiques d’énergie et d’environnement. Alors que l’Europe a raté sa réunion du 12 décembre dernier, et que l’administration Bush était l’une des plus rétrogrades en matière de défense de l’environnement, voici qu’Obama signale le changement.
Obamaniac ?
Toujours.
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