A gauche, la parole est libre et on n’aime pas se tenir à carreau derrière un leader.
Cette campagne 2012 réjouira donc celles et ceux qui adorent chroniquer les bisbilles.
Simple chroniqueur quotidien de l’actualité QUOTIDIENNE de Nicolas Sarkozy, je reste stupéfait de l’énergie déployée par certains pour piquer des voix à gauche à François Hollande plutôt qu’à tacler le Monarque ou la Blonde Fasciste.
La démarche est électoralement criminelle.
Tout en soutenant chacun notre candidat, nous avons largement de quoi faire à tacler l’adversaire principal. Mardi soir sur Twitter, je me suis pris le chou avec un supporteur du Front de Gauche qui s’amusait, encore, à multi-critiquer François Hollande.
N’avait-il pas autre chose à faire ? J’adore le Front de Gauche, je respecte Eva Joly (hé ! Je suis écolo !), je n’ai rien à dire contre Artaud ou Poutou. Il y a quelques semaines, on pouvait comprendre qu’il fallait se poser, se disputer, se clarifier nos engagements respectifs.
Mais fichtre… nous sommes en décembre. La campagne a commencé. Même en face.
Marine Le Pen n’est-elle pas un ennemi autrement plus dangereux ? Pourquoi donc François Hollande mériterait autant d’opprobre que Nicolas Sarkozy ? Les enjeux du pays ne sont-ils pas suffisamment vastes pour que chacun dans son camp s’attache à les décrypter ?
Pourquoi donc faut-il encore écrire des billets pareils ?
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.