Où souhaitez vous mourir ?


Un jour de lendemain de fêtes, une maison médicalisée de retraite pour retrouver un aïeul. Quand tu entres dans l’espace, tous les regards se tournent. Il y a longtemps, 10 ans, l’expérience m’était différente. L’âge aidant, c’est devenu un moment de simple émotion. La gêne a disparu. Je pense a eux comme à nous.

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22 réponses à « Où souhaitez vous mourir ? »

  1. J’ai été frappé par la récente coïncidence de deux événements survenus la semaine dernière, et a priori sans rapport entre eux:

    -le fait que l’article Laurent Neumann, sur marianne.net,
    http://www.marianne.net/Retraites-la-bombe-a-retardement_a225311.html

    mettant l’accent sur la situation financière très préoccupante des régimes des retraites, ce qui devrait angoisser tous les Français, a été lu par beaucoup de monde, mais n’a fait l’objet que d’un nombre assez faible de commentaires, ce qui semble témoigner d’un certain fatalisme et d’une sorte de sidération face à une catastrophe annoncée,

    -et la programmation sur Arte, du film « Soleil Vert », racontant comment, dans des villes surpeuplées du futur, les personnes âgées seront encouragées à se faire euthanasier, pour être ensuite transformées en biscuits alimentaires pour les plus jeunes ; ce film de science-fiction de Richard Fleischer , sorti en 1973, est inspiré d’un roman de Harry Harrison publié en 1966 ; or, aujourd’hui, tous deux paraissent beaucoup moins « fictionnels» qu’il y a près d’un demi-siècle.

    Pendant longtemps, dans la plupart des cultures, les vieux étaient à la fois moqués (le « barbon »), mais aussi respectés, car supposés gagner en sagesse, en savoir et en expérience. Et le système des retraites par répartition a été inventé, créant une solidarité entre générations qui n’est, au fond, , sachant que nous serons tous vieux un jour ,que de l’égoïsme collectif et intelligent à long terme.

    Mais nous sommes en train de changer de société et de culture.

    Nous sommes entrés dans le monde du court terme, dans lequel tout objet ne vaut que tant qu’il peut être source de bénéfices, mais qui, dès qu’il se révèlera défectueux, se trouvera totalement dévalorisé et envoyé à la casse. Et, très logiquement, l’homme devient un « objet » et est progressivement traité comme tel.

    C’est déjà, depuis longtemps, le cas des salariés-kleenex, mis à la poubelle non seulement lorsque leur savoir-faire ne répond plus à aucune demande du marché, mais lorsque leur âge les rend nécessairement moins performants : « dégraissages » et quasi- impossibilité de retrouver un autre emploi dès la cinquantaine.

    Mais il n’y a aucune raison pour que cette logique économique s’arrête là : comme le faisait remarquer dès 2002 le psychanalyste Charles Melman (1)., « cette économie libidinale (…) est aujourd’hui au principe des relations sociales, à travers la façon de se servir du partenaire comme un objet que l’on jette dès qu’on l’estime insuffisant » : c’est vrai pour les mariages, comme ce sera bientôt vrai pour les vieux.

    Et de poursuivre sa démonstration : « Le problème de la prolongation de l’existence, par exemple, va poser des questions qu’il faudra résoudre. La masse des vieux coûtera cher à toute une génération. Et celle-ci devra trouver le moyen, avec des apparences honnêtes, de régler ce problème, c’est-à-dire de jeter ce qui, après avoir servi, est devenu usagé, source de dépenses sans contrepartie » (…) « Je vois très bien se profiler cette perspective : les compagnies d’assurances versant des primes aux personnes âgées qui auront souscrit des polices afin qu’elles servent à assurer un héritage à leur descendance, moyennant euthanasie pour raccourcir un parcours socialement onéreux. Le dire comme cela paraît abominable et monstrueux. Mais on voit régulièrement des choses semblables se passer. Alors pourquoi pas celle-là ? On développera toutes les argumentations et les théories nécessaires pour justifier l’affaire. Il y aura même des volontaires, il y en a d’ailleurs déjà. Alors on commencera par accepter, légaliser l’euthanasie, et puis à partir de là… »

    Complétons le raisonnement : de l’euthanasie pour mettre fin à des souffrances sans espoir de rémission et que la médecine est incapable de soulager , on glissera progressivement vers l’euthanasie pour convenance personnelle sans justification médicale (« ma vie ne m’intéresse plus ») , puis à la pression sociale culpabilisatrice envers ceux qui, refusant l’euthanasie, s’obstinent à constituer une charge improductive pour la société, alors qu’ils pourraient, en anticipant le moment de l ‘héritage, contribuer à la prospérité des jeunes générations encore actives : processus dont les biscuits alimentaires de « Soleil Vert » ne constituaient que le symbole prémonitoire…

    On vit une époque formidable :bonne année à tous !

    1- Dans son livre « L’homme sans gravité », Folio Essais, Denoël, 2002

    1. Juan pose une bonne question… Amusante ?

      Elie Arié, Votre commentaire interpelle, à plusieurs degrés. Réaliste oui le calcul du financement des retraites un vrai problème mais quand on veut on peut. Provocateur, attention, les nazis avaient inventé la solution finale pour certaines populations, alors de fait, pourquoi pas remettre ça avec les vieux… Imaginons une Compagnie d’Assurance qui aurait pour raison sociale : « Soleil Vert ».

      Trêve de plaisanteries, j’ai en mémoire un numéro de Marianne (je n’ai plus les références) dans lequel un article évoquait les progrès de la médecine et à des horizons assez courts la possibilité de prolonger la vie vers 120/150 ans d’ici une cinquantaine d’années (il me semble). Mieux, il était n’était pas interdit d’envisager dans un avenir plus lointain, de voir des êtres humains (humains ?) pouvant vivre 500 ans… Donc, du pain sur la planche pour le calcul des retraites 🙂 .

      Quant à la question où ?

      Ma réponse : « …Vivre et mourir debout… ». Où ? Peu m’importe. Chez soi, c’est préférable que sur le trottoir, une nuit d’hivers.

  2. propos à nuancer sachant que la prise en soins de nos anciens en maison de retraite est génératrice d’emplois. Mais emplois insuffisants en nombre: les dotations sécu pour le personnel soignant sont trop faibles, les dotations des départements pour l’allocation personnalisée autonomie sont elles aussi insuffisantes et la part payée par les résidants pour tout ce qui est hôtellerie devient insupportable à payer (c’est le département qui se substitue aux personnes et familles insolvables par le biais de l’aide sociale à l’hébergement).

    1.  » dotations sécu pour le personnel soignant… dotations des départements pour l’allocation personnalisée…le département qui se substitue aux personnes et familles »

      Oui, c’est justement ce qu’on appelle des charges improductives pour la collectivité -pas du tout la même chose que de soigner des gens qui retourneront travailler et produire.

  3. où ? (on a le choix … / je m’en fout/quelle importance)
    quand … avant mes enfants

  4. dans les bras d’une belle vedette..
    mais avant il faut penser à préparer son propre éloge funèbre…on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même

  5. Hum… la question serait plutôt pour moi comment et non où, même si l’une peut dépendre de l’autre.

    Mais si j’avais le choix, ce serait m’endormir doucement en flottant sur la mer, pour retourner là d’où je viens. Mais comme je flotte dans n’importe quelle position même en dormant, j’ai assez peu de chance de couler LOL

    Et allez savoir si des baleines facétieuses ne décideraient pas de me ramener vers le rivage pour me sauver la vie.

    Décidément, il est bien difficile de mourir comme on voudrait.

  6. Ce ne sont pas les endroits agréables et symboliques pour mourir qui manquent: au sommet du Machu-Pichu, dans l’acropole d’Athènes, sur la place Saint-Marc de Venise…
    Ou, pour moi, au Panthéon de Paris, ce qui économisera à la République les frais pour m’y transporter.

  7. ARIE

    qu’est ce que tu veux commenter ? les milliards sortent miraculeursement des poches de la BCE pour toutes les banques vérolées et dans le même temps les gens lisent qu’il est difficile de trouver 1 million pour tel ou tel programme social……

    le scandale est là, les courbes démographiques signalaient depuis le baby boom qu’on arriverait là où nous sommes. On ne découvre rien mais il me semble que le problème vient autant du vieillissement de la population que du manque flagrant d’emplois…..

    terrible régression du monde en ce moment, comment en sortirons nous ?

    Bonne année (bien qu’il y a maintenant plusieurs années que je ne la fête plus et que je ne la souhaite plus). Faire du cinéma ne sert à rien

  8. Je souhaite mourir dans ma maison, puis incinérer, mais avant que l’on puisse prendre ce qui peut encore servir de la carcasse,c’est contraire à ma culture mais c’est comme cela, quand à mes cendres dans la Méditérrannée.Quand aux maisons pour vieux je n’en veut pas trop cher !

    1. « avant que l’on puisse prendre ce qui peut encore servir de la carcasse,c’est contraire à ma culture mais c’est comme cela »

      Et si vous, ou un de vos enfants, aviez besoin d’un organe d’un autre pour survivre, ce serait aussi »contraire à votre culture ? »
      Je trouve extraordinaire ces gens qui acceptent d’être receveurs, mais pas donneurs! Et on parle de solidarité…

      1. tu as raison ARIE, aussi excuse moi de ne pas donner mais c’est pour rendre service, je ne voudrai pas laisser un organe qui a bien profité de la vie (trop) à un inconnu.

        je suis solidaire pour tout le reste

      2. Curieux, ce monsieur aurait écrit : « …mais avant, que l’on puisse prendre ce qui peut encore servir de la carcasse » et la phrase prend le sens contraire. Donc, à une virgule près, tout change.

  9. J’adhère complètement et sans hésitation au constat d’Elie Arié .
    J’ai réparé pendant quelques années des fauteuils pour handicapés dans des maisons de retraite et j’ ai vu certains « vieux » se laisser mourir , abandonnés de tous, de leurs ami(e)s ,de leur famille et même de leurs enfants qui réapparaissait comme par enchantement juste pour la succession!
    Des « vieux » entassés là et traités comme des enfants , n’ayant plus dans les yeux que le simple désir d’en finir rapidement. Ils n’attendaient plus rien . Certains mettaient même leur fauteuil en panne volontairement afin de pouvoir discuter un peu avec quelqu’un de l’extérieur. Quelques minutes qui comptaient dans une journée de survie….
    Je suis aussi de ceux que le film « Soleil vert » a beaucoup marqué .
    Nous n’en sommes plus très loin. puisque bientôt la planète débordera de partout et que la nourriture est désormais la propriété de sociétés internationales comme Monsanto ou autres qui se sont permises, avec l’accord des législateurs du monde entier, de faire des brevets sur le vivant . Tout passera désormais par eux et l’agriculture ne sera plus qu’un vaste souvenir, On fabriquera certainement dans très peu de temps des ersatz d’aliments en usine à partir d’on ne sait quoi.
    Il y a des distributeurs bien connus qui vendent déjà de tout , de la layette au cercueil en passant par le pinard et la bagnole, histoire de précipiter un peu les choses. Les grandes enseignes sont pressées de « capter » le flouze à la base!

    Les hommes ne sont plus rien que des consommateurs , on leur laisse quelques miettes pour qu’ils puissent encore produire.On fabrique une hiérarchie dans la main d’oeuvre qui va de celui qui se lève tôt le matin à celui qui ne se lève plus du tout car il est chômeur non qualifié . Et puis on fait en sorte que ces différentes catégories s’étripent pendant qu’on vide leur porte-monnaie et qu’on décide tout à leur place.
    Les uns sont considérés comme des héros ,surtout ceux qui gagnent plein de fric, les autres des parasites. La performance et la rentabilité à tout prix histoire de courir encore un peu plus vite à notre perte de repères et de valeurs sont devenues les deux mamelles de nos sociétés. L’économie immédiate a pris le pas sur les besoins essentiels .
    Se payer une bagnole ou attirer le sexe opposé avec un parfum synthétique sont devenus les principales préoccupations des terriens . Le jeunisme fait recette , on apprend même aux vieux dans les maisons de retraite à jouer aux mêmes jeux que les ados.
    Mais tant que les « vieux » sont rentables et remplissent les charters pour le Maroc ou la Tunisie on veut bien qu’ils vivent encore un peu afin de les dépouiller peu à peu de leur « cassette » en leur faisant croire qu’on s’intéresse à eux .

    Donc jamais je n’irai en maison de retraite …du moins volontairement , mais je ne sais pas ce que l’avenir me réserve et si je deviens un légume que ferons mes enfants?
    Anonyme de 16:11 disait « quand..avant mes enfants » . En effet c’est ce qu’on souhaite tous mais personnellement c’est un stade que j’ai malheureusement déjà dépassé!
    Comme Coluche je préfère donc mourir de mon vivant .

    Finalement Juan tu m’as donné le bourdon.

    1. @Elie Arié, le bourdon ce n’est pas mon propre déclin ou la peur de mourir, il y a déjà un moment que ce n’est plus chez moi qu’une simple appréhension .
      C’est comme pour beaucoup d’humains le trou béant qu’ils ont au réveil au creux du ventre quand une des personnes qu’ils avaient de plus cher leur manque, quand un de leurs enfants est parti « en pleine fleur de l’âge » .
      J’ai lu votre article, et si je partage un certain nombre de constatations et de réflexions , en revanche considérer que partir « en pleine fleur de l’âge » c’est peut-être une « chance », je ne peux pas y adhérer vous comprenez pourquoi.
      C’est ce mal lancinant et persistant que j’appelle « le bourdon » . Le reste, le matériel , le superficiel, le futile , ne combleront jamais ce manque , bien au contraire. Je suis à la recherche de « vrais » êtres humains et heureusement il en existe encore.

      1. Pendant longtemps, pendant des millénaires, perdre ses enfants de son vivant était une chose banale et naturelle: en dehors même de l’effarante mortalité infantile, vivre jusqu’à la cinquantaine et avoir des enfants qui mouraient entre 20 et 30 ans étaient des choses banales et naturelles.

        Aujourd’hui, on vit des situations tout à fait inédites dans l’histoire de l’humanité: par exemple, avoir 85 ans, être tout à fait sain d’esprit, et devoir prendre en charge un de ses enfants de 65 ans atteint d’une forme précoce d’Alzheimer.

        1. « avoir des enfants qui mouraient entre 20 et 30 ans étaient des choses banales » . je ne suis pas certain que c’étaient des choses « banales » . Courantes certainement . On appelait ça la « fatalité » ou le « châtiment divin » ce qui n’empêchait pas la douleur des parents.
          Je connais des personnes très âgées ( 90 ans) qui s’occupent de leur enfant de 67 ans atteint depuis son enfance d’une paralysie totale. Ils auront essayé de prolonger sa vie jusqu’au bout de leurs forces

          1. Je ne sais pas si la douleur de perdre un enfant âgé de 20 ans (dont je me suis toujours demandé si je pourrais la supporter) était la même à l’époque où tous les gens autour de soi, tous ses amis, avaient connu la même chose; en fait, pendant des millénaires, la quasi-totalité des gens parvenus à l’âge de 50 ans avaient tous perdu des enfants.

            Bien sûr, il y a toujours eu des parents qui ont dû s’occuper d’enfants atteints très jeunes ou dès la naissance de maladies chroniques très graves; mais l’ Alzheimer, c’est autre chose, c’est le symbole de la vieillesse; il y a là quelque chose de très « anti-naturel »: devoir se dire « mais non, le vieux, c’est moi ».

  10. Il y a la mort, et il y a l’enterrement : moi j’ai décidé de me faire rotir et tout le monde serait invité au repas…comme ça je verrai ceux qui tiennent à moi…

  11. Avatar de 'au bout de leurs forces
    ‘au bout de leurs forces

    « avoir des enfants qui mouraient entre 20 et 30 ans étaient des choses banales  » . je ne suis pas certain que c’étaient des choses « banales » . Courantes certainement . On appelait ça la « fatalité » ou le « châtiment divin » ce qui n’empêchait pas la douleur des parents.
    Je connais des personnes très âgées ( 90 ans) qui s’occupent de leur enfant de 67 ans atteint depuis son enfance d’une paralysie totale. Ils auront essayé de prolonger sa vie jusqu’au bout de leurs forces.

  12. Je suis abasourdi par la teneur de certains commentaires ici présents qui réduisent , inconsciemment j’espère , toute le complexité et la richesse réelles d’une société en privilégiant un aspect présenté dans une logique qui paraît imparable car tellement frappée au coin du bon sens et qui serait partagé par le plus grand nombre… hors ,  » La retraite n’est pas un transfert de valeur produite par les actifs vers les retraités mais représente le salaire rémunérant le travail UTILE à la société effectué librement par les retraités  » Bernard Friot .
    Reprendre l’antienne libérale opposée à cette réalité est grave et conforte l’idéologie dominante qui consiste à faire prendre des vessies capitalistes pour les lanternes d’un lendemain hypothétique et forcément noir et culpabilisant du genre : Ne vous plaignez pas car , si vous ne faites pas les sacrifices nécessaires , demain sera pire . Et , comble de la manœuvre , en  » démontrant  » que l’homme serait un loup pour l’homme etc… , il deviendrait , par nécessité , exterminateur des prétendus improductifs : vieux , pauvres , précaires , malades , fous et autres marginaux . Mais bon dieu ! ce ne sont pas ceux  » d’en bas  » mais ceux  » d’en haut  » qui coutent et , de plus rien n’est à eux tout est à nous . Lors de ma période d’activité professionnelle , je fus soignant respectivement dans deux  » mouroirs  » pour personnes âgées déficitaires pompeusement dénommés  » pavillons  » . Je peux témoigner des conditions de vie et de soins appelés abusivement  » nursing  » scandaleusement inhumaines et intolérables malgré quelques tentatives avortées de prises en charges respectueuses .
    J’ai accompagné de pauvres vieux en état de délabrement physique et surtout psychique majorés et irrémédiables du fait de ces conditions de vie indignes au point qu’il m’est particulièrement difficile de les décrire . Le  » laisser mourir  » de la loi Léonetti sois-disant anti acharnement thérapeutique et actuellement en œuvre est particulièrement porteuse de cette indignité . Les soins dits palliatifs sont socialement un leurre surtout dans un contexte capitaliste . La seule attitude humaine est de permettre à tout un chacun de pouvoir choisir les conditions de sa fin de vie encadrées par une loi respectueuse de la liberté et de l’intérêt de chacun et , cela dans des conditions définies de grande souffrance dont le sujet est le seul habilité à en formuler la volonté indépendamment du corps médical et avec son concours technique et matériel . Je dénie tout droit à quiconque de décider à ma place de quelle façon je veux vivre et mourir . Il s’agit de mon extrême liberté . A suivre un lien qui décoince les neurones sur Bernard Friot http://politique.eu.org/spip.php?auteur964

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