François, remanie-les, remanie-toi.


Il faudrait que tu abandonnes la politique de l’offre, revienne sur l’ANI, donne quelques compensations à ces retraités qui subissent ton rallongement anxiogène de la durée de cotisations.

Je ne t’en veux pas de n’avoir su renégocier le traité européen. Une négociation est toujours incertaine. Il n’y a que ceux qui n’ont jamais rien fait ni tenter de la sorte pour l’ignorer.

Il faudrait que tu vires Valls même s’il est populaire, Mosco puisqu’il ne sert à rien, ces ministres que l’on ne connaît pas malgré leur strapontin.

Tu peux parler de l’entreprise, mais pas seulement. La France est précaire. C’est à la précarité que tu dois parler.

Tu peux ne rien toucher au SMIC, je préfère que tu doubles le RSA pour que personne dans ce pays ne touche moins du seuil du pauvreté actuel.

Tu peux nous laisser le conflit de Notre Dame des Landes, il n’est pas national. Mais je ne pardonne plus l’attentisme écologiste.

Tu devrais proposer au Front de gauche de discuter d’une alliance. Qu’on sorte des mots et des postures. Tu feras peur au Medef, mais on s’en fiche.

Tu devrais prendre des ministres communistes au gouvernement.

Tu devrais légaliser la PMA, mais l’imposer gratuite et sous contrôle.

Tu devras conserver l’ambition de réduire les déficits, c’est pour cela que j’ai voté, aussi.

La liste est longue. Je la complèterai.

« je ne claque la porte ni aux « socialos », ni aux « gauchistes », ni aux « écologistes ». Nous serions trop faibles sinon » Réponse de Juan à Démos, ce matin.

30 réponses à « François, remanie-les, remanie-toi. »

  1. Beaucoup de choses avec lesquelles je suis entièrement d’accord. Mais toujours 2 ou 3 trucs auxquels je dis non, même avec des réserves. On ne peux pas être d’accord à 100%, n’est-ce pas Juan ?

    1. oh oui, on ne peut pas être d’accord à 100%. ce serait d’un ennui 😉

  2. Juan +++++++++++++

  3. et bien je me retrouve sur tout ou presque

  4. Ervé l’a bien dit. J’ai pas mieux… Je vois que tu cherches une issue, c’est déjà çà, mais çà ne suffira pas à réveiller ces « suffisants ». ARAMIS

    1. @Aramis

      C’était un peu prévisible tous ces revirements.
      Qu’ils fassent ami-ami avec la finance son ancien ennemi ne me choque puisque, donc, puisque prévisible. Sur le volet écolo/habitat/entreprise je le trouve mou du genou, sans doute pour cela qu’il a placé « ses » écolos à d’autres postes. Quant aux précarités toujours plus grandissantes, pas besoin de se mettre deux doigts dans la gorge pour s’aider à vomir.

      Se tourner vers le FDG et ses satellites ? Pourquoi pas, à condition que Méluche cesse les postures et s’engage, bosse. Il a été un bon (il me semble) ministre de l’enseignement professionnelle, a fait ses preuves à ce moment là. Depuis, il se mets tout le monde à dos (moi le premier qui ai pourtant voté pour lui au premier tour) à force de réprimandes avec des formules de langage bien trouvées mais ça ne suffit pas. Le temps est à l’action.

      A cette non-allure, le fusible social va sauter et ça risque de sentir le gaz !

      Ervé

      1. Oui, ais les « postures » de JLM sont plus ou moins rendues obligatoires pour bien démontrer au peuple de gauche qu’il n’est en, rien d’accord avec cette politique afin qu’il comprenne bien que la politique du balancier doit enfin se terminer et qu’à partir de là il se tient prêt à faire le boulot sans faiblir face à la finance et aux « gros » très « gros patrons du MEDEF et du CAC 40 qui se cachent derrière les petits patrons (qu’il faut absolument aider) pour se gaver sur leur et notre dos. JLM pourrait carrément reprendre le discours de HOLLANDE (je hais la finance, etc.) et mettre directement en pratique la politique sociale que çà sous tendait… Nous y travaillons, chacun à son petit niveau, pour une politique socale digne de ce nom en France. ARAMIS

        1. CQFD piqué dans Libé

          Le co-président du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon lors d’une manifestation pour dénoncer le Pacte de responsabilité à Toulouse, le 1er mars 2014 (Photo Rémy Gabalda. AFP)
          Le leader du parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé samedi le «marché de dupes» du pacte de responsabilité et a souhaité lors d’une manifestation à Toulouse, que syndicats et partis de gauche construisent un «rapport de forces productif».

          M. Mélenchon participait samedi matin à une manifestation appelée par CGT, FSU, Sud-Solidaires de Haute-Garonne avec le soutien du Front de gauche (PCF et PG), du NPA et de Lutte ouvrière, «pour l’emploi, les salaires la protection sociale et contre le coût du capital».

          Le défilé a réuni de 1.200 à 5.000 personnes à la mi-journée suivant les évaluations de la police et des organisateurs.

          Au lendemain d’une rencontre entre les organisations de salariés et le patronat à Paris sur le pacte de responsabilité et les éventuelles contreparties à la baisse des charges promises aux entreprises par le chef de l’Etat, M. Mélenchon a déclaré: «Le Medef est d’abord caractérisé par sa cupidité et ne prendra aucun engagement car il ne le peut pas, on n’est pas en économie planifiée; c’est un marché de dupes, les salariés feront de véritables sacrifices, le patronat se contentera de promesses et ramassera 20 milliards».

          M. Mélenchon a réaffirmé son désaccord à cette «politique de l’offre» autour de la baisse du coût du travail, qui fait empirer la situation économique selon lui.

          Relevant «la baisse de 2 points» de la consommation en janvier, il a ajouté: «les faits me donnent raison et le président de la République continue de faire exactement le contraire de ce qui est nécessaire».

          «On sent que du côté des syndicats il y a une volonté de créer des rassemblements extrêmement larges» a-t-il indiqué en saluant l’initiative toulousaine, qui «a une direction syndicale, mais aussi un contenu politique, car des organisations politiques y participent».

          «C’est de ce côté qu’est l’issue pour construire un rapport de forces productif», a indiqué l’ancien candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle de 2012.

          M. Mélenchon a rappelé le projet de manifestation de la gauche de la gauche pour le 12 avril. » «Nous serons dans la rue nationalement à l’appel de l’ensemble des organisations de l’autre gauche mais aussi d’un certain nombre de syndicats: vous vous apercevrez qu’au lendemain des élections municipales nous ne laisserons pas la droite utiliser toute seule le terrain dans le pays», a-t-il ajouté.

          Il a appelé à «une sanction de gauche» du gouvernement aux élections municipales et européennes du printemps.

  5. Avatar de petite plume perdue...
    petite plume perdue…

    Tu devrais peut-être aussi changer d’agence en communication, parce que vois-tu, il y a beaucoup de tes concitoyens du bas qui n’y comprennent plus rien. Ils n’ont plus la force d’imaginer du meilleur, un tout petit peu du meilleur pour réveiller l’espoir comme tu le leur as promis.

    ***

  6. d’accord à qq chose près … les communistes, difficile ; je ne crois pas qu’ils en aient envie !! … ni qu’ils en aient jamais eu envie à part qq réformateurs comme d’hab … cela ira peut être mieux en matière de proximité maintenant que VT n’est plus là … il redeviendras lui « F.H » normal en vrai amicalement j’ai toujours plaisir à vous lire ; forcément qq divergeances parfois, heureusement mais po l’essentiel .. je suis en accord

  7. […] Il faudrait que tu abandonnes la politique de l'offre, revienne sur l'ANI, donne quelques compensations à ces retraités qui subissent ton rallongement anxiogène de la durée de cotisations. Je ne t'…  […]

  8. C’est curieux, cette impression que j’ai que vous n’allez pas être entendu…

  9. Ouf…..que çà fait du bien de lire çà……(bon, on peut aussi penser à augmenter le SMIC…..)

  10. Aucune chance . Le logiciel du père François n’est pas compatible . Sauf avec le Medef , d’où le schmil .

  11. je suis plutôt d’accord avec l’ensemble, il y a urgence ; j’aimerais y croire mais ma confiance se volatilise chaque jour .

  12. Oui d’accord sur l’ensemble. De toutes les façons, si les choses n’évoluent pas, les citoyens auront le devoir de les faire bouger. Avant cela, il faudra se compter.

    Aller je commence : un…

  13. cher Juan , j’ai bien peur que votre objurgation, j’allais écrire supplique, soit tristement inutile.
    Le président ne s’appuiera jamais sur les forces de gauche qui pourraient soutenir une inflexion à gauche. Son histoire, ses fréquentations, ses amitiés, l’en dissuaderont. C’est désespérant mais c’est la brutale réalité. Alors nous serons bons pour de nouveau 25 ans ou plus, de gouvernements de droite et de droite dure, qui plus est.
    La lutte aura lieu dans la rue et elle sera probablement violente au risque que la démocratie sombre pour donner lieu à l’avènement d’une nouvelle mouture du fascisme.
    Je suis désolé de cette note de désespoir .

    1. Pépère le social démocrate, la droite catho et le FN qui biche :Cà ressemble un peu à ce qui s’est fait en Allemagne en 32, le parti des sociaux démocrates facilitant tacitement le nazisme par son indécrottable anticommunisme . Il finit par favoriser la droite en croyant sauver la démocratie, droite qui, elle même offrira sur un plateau, l’Allemagne aux Nazis par la transition prévue de Hindenbourg…

      Contexte

      Adolf Hitler a compris à la suite de son putsch raté, en 1923, qu’il ne pourrait accéder au pouvoir que par la voix démocratique. Aux élections de 1925, Paul von Hindenburg avait été le candidat de la droite politique et avait été vigoureusement opposé à une grande partie de la gauche modérée et du centre. Cependant, en 1932, ces forces politiques ont décidé de s’unir avec la droite modérée et donc Hindenburg, afin de prévenir l’élection d’Hitler. Le soutien de la coalition de Weimar envers Hindenbourg tient aussi au fait que les craintes exprimées en 1925 sur une prétendue dérive autoritaire de la part d’Hindenburg se sont trouvées infondées. Hitler attise en revanche encore plus les peurs.

      1. Oh? Sans blague?

        La France de 2014, c’est l’Allemagne de Weimar?

        Ah! quand Aramis nous ressort sa science, l’histoire tremble.

        1. L’ai-je seulement dit ? N’empêche qu’il y a de sacrées similitudes et que certains continuent de ne voir les précipices que quand ils tombent dedans… Votre science à vous est forcément beaucoup plus « pragmatique », forcément. ARAMIS

          1. Vous avez dit:

            « Pépère le social démocrate, la droite catho et le FN qui biche :Cà ressemble un peu à ce qui s’est fait en Allemagne en 32, (…) »

            Mais peut être que le verbe « ressembler » a changé de sens depuis hier?

            Et là-dessus, vous nous avez fait un beau paragraphe sur le contexte historique, ce qui atteste bien de vote volonté de faire une comparaison.

            Donc, oui, vous l’avez dit.

            Et même redit: « N’empêche qu’il y a de sacrées similitudes ».

            La question que je ne me pose même plus vous concernant: savoir si vous êtes conscient de ce que vous racontez. Je m’en fous. Vous dites tout et son contraire de toute façon, alors cela n’a aucune importance. Je vous prends comme vous êtes. Un flux de gloubiboulga.

            1. Tiens, c’est encore marrant, car dire tout et son contraire sans vraiment savoir si vous savez de quoi vous parler, c’est exactement ce que j’allais vous reprocher… Décidément vous êtes très fort dans le domaine de l’imbroglio et la manip’. Vous êtes de droite permanente ou simplement de fausse gauche en dilettante ? Vous auriez manque au forum, vous. Tenez, vous êtes l’étoile dans le sapin, qui brille par sa connerie et qui en est toute contente… PDR. ARAMIS

              1. Ah ouais?

                Ben écoutez, c’est simple: avez-vous oui ou non fait une comparaison entre la France de 2014 et l’Allemagne de Weimar?

                A l’évidence, oui: vous avez fait cette comparaison (votre com du 2 mars à 12H06).

                Avez-vous oui ou non fait cette comparaison pour affirmer qu’il existe des similitudes ou des dissemblances?

                A l’évidence, il suffit de le lire – mais cela ne signifie pas non plus que les mots remontent jusqu’au cerveau, visiblement – vous avez affirmé qu’il existe des similitudes.

                Là-dessus, je vous fais remarquer que les deux membres de la comparaison sont quand même très dissemblables (com du 2 mars à 13h46) sous entendant par là qu’il ne faut pas puiser dans l’histoire des exemples pour mal interpréter le présent.

                Et vous me répondez que vous n’avez pas fait de comparaison par similitude (« L’ai-je seulement dit ? », me répondez-vous) pour aussitôt ajouter: « N’empêche qu’il y a de sacrées similitudes »…

                On appelle ça un propos auto-contradicteur: dans le même jet, le locuteur énonce deux propositions qui se contredisent.

                A 14h58, le 2 mars, je vous le fais donc remarquer.

                A 17h55, le même jour, vous me répondez dans une défense en miroir (qui consiste à prêter à son contradicteur ses propres façon d’être) que c’est au contraire moi qui dis tout et son contraire et que je suis un con, ce qui est votre droit le plus strict.

                Comprenez simplement que de mon côté, j’ai abandonné tout espoir de vous voir tenir le fil d’une pensée rigoureuse.

                Vous avez parfaitement le droit de commencer une phrase en affirmant un truc et de la terminer en disant le contraire. On a tous nos contradictions et l’homme n’est pas une machine. Mais, tout se paye en ce bas monde: si vous usez et abusez de ce droit, vous perdez celui de prétendre à la rigueur. C’est tout.

                Ca vous fait mal au cul? Keske vous voulez que je vous dise?

                1. Vous êtes aussi collant qu’un morpion en quête de burnes, vous ! Que voulez-vous que je vous dise ? Vous comprenez tout de travers comme la plupart des betteraves de droite… Ce n’est pas parce que je trouve des similitudes d’une situation donnée que la suite va forcement se calquer point par point à la situation de référence. par exemple là, Copé nous rejoue l’histoire CAILLAUX et bien je doute cependant qu’il se suicide et que sa femme vienne trucider le journaliste FOG, Pour faire une mise « AU POINT » Il a comprit la différence le môssieu ? Ou alors ce serait forcer le trait de l’histoire… ARAMIS

                  1. Pour ma part, je n’ai pas ces problèmes d’hygiène mais je comprends qu’ils puissent être horripilants.

                    Redoutant la contamination, je vous laisse le dernier mot.

                  2. Je crains cependant moins les morpions qui se grattent et qui se tirent, que ce que vous trimbalez… Scrogneugneu ! Les premiers se soignent avec du DDT, tandis que votre « particularisme » m’a bien l’air d’être congénital et à tout le moins inguérissable, vu que vous prenez çà pour une qualité. ARAMIS

  14. Doubler le montant du RSA et « conserver l’ambition de réduire les déficits »…

    Ah ben ça commence bien l’inventaire à la Prévert…

    (le RSA esr cofinancé par l’Etat et les départements, les uns et l’autre sont dans le rouge. Pas communiste, le rouge, mais comptable)

    A part ça, les FdG sont ingérables: quand bien même le PS aurait envie d’une alliance – ce qui relève de la douce illusion – les cadres et militants du FdG sont tellement bordéliques que ça ne tiendrait pas 5 mn. Et puis, faut-il le rappeler, ce qui existe entre le PS et le FdG, c’est pas de l’amour, c’est de la haine. Et c’est ancré dans l’histoire: un Bolchévik, ça liquide du Menchevik dès que ça en a l’occasion.

    Faut pas se rejouer la fable du scorpion et de la grenouille. Le Méluche, c’est un scorpion, il pourra pas s’empêcher de piquer la grenouille au milieu de la rivière, c’est dans sa nature.

    Sur l’idée de prendre des ministres communistes au gouvernement: il y a déjà assez de potiches au gouvernement et vous voulez en rajouter. Ralala.

    Virer Valls: lui, c’est un scorpion capable de tenir un engagement. Il pique pas la grenouille. Donc, il peut rester sur son dos.

    Virer Mosco: c’est un technicien. Le virer suppose de trouver mieux.

    Abandonner la politique de l’offre: pour l’instant elle n’a même pas commencé. Ce qui a commencé: la politique d’austérité. On peut rêver d’une politique keynésienne qui subventionne le pouvoir d’achat, mais cela suppose d’aggraver les déficits, donc de mettre le bulletin de vote pour Hollande dans l’urne « magique » (celle qui recueille les suffrages des électeurs qui veulent tout et son contraire). Encore une truc facile à gérer, ça.

    Légaliser la PMA: elle l’est déjà depuis longtemps. La question est de savoir si on l’étend à des cas d’infertilité non pathologiques, dont la femme et l’homme vieillissants et le couple de femmes lesbiennes. J’ai bien compris que vous faites dans le slogan, mais à force on finit par oublier que pas la PMA est légale en France.

    Précarité: ouep, François peut sans doute en parler plus, au cas bien improbable où le sujet nous aurait échappé, mais dans le fond il n’y peut pas grand chose. C’est la performance économique du pays qui crée de la stabilité, ou non. En gros, plus on est riche, plus on est stable.

    Maintenant, il y a une autre façon de lutter contre la précarité: créer de la rente de situation. Ca vous tente?

  15. Je ne relèverai pas. Trop lourd pour mon hernie… Imaginons un matin de mars 1789. Un bourgeois entendant les gueux se plaindre de leur sort, se mit à leur répondre doctement : « Vous avez faim parce que les récoltes n’ont pas été bonne ? Et qui vous empêche donc de spéculer sur les assignats, au lieu de critiquer les fermiers généraux ? » Et arriva ce qui devait arriver… Le roi dur de la feuille en perdît la tête et sa moitié qui prétendait faire manger de la brioche au peuple, fuit réduite d’un quart… Amen ! ARAMIS

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