C’est la question qui surgit: en France, référendum ou pas ? Et en cas de référendum, qu’auriez vous voté ?
« Should I stay or should I go ? » s’interroge Marco, par chanson interposée.
Des commentateurs n’ont pas manqué de faire le parallèle entre Le Pen et Mélenchon. Marine Le Pen réclame un référendum de sortie. Mélenchon veut sortir des traités. Il faut rappeler l’essentiel. L’extrême droite cherche le retour aux frontières nationales, la discrimination nationale, pour un libéralisme dans un seul pays.
La gauche cherche autre chose, un rapport de force contre l’austérité et le libre-échangisme intra-UE. Comme depuis longtemps en matière de construction européenne, les débats sont loin d’être simples et binaires. Seuls les référendums le sont. Je me souviens, comme d’autres, d’un Traité constitutionnel volumineux en 2005 sur lequel on nous avait demandé de répondre par oui ou non.
Une gageure.
« Le refus des peuples n’est pas le refus de la paix, n’est pas le refus de l’union et de la bonne entente. C’est le refus d’une Europe des privilégiés, c’est le refus de l’Europe des faces de pierre de la Commission européenne. C’est le refus des TroÏka et autres proconsuls qui viennent dans chaque pays organiser le pillage lorsque la Commission l’a décidé et ainsi de suite. » Mélenchon, le 24 juin.
Si un référendum de sortie de l’UE se présentait en France aujourd’hui, je serai incapable de savoir quoi voter.
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