OpinionWay se défend


OpinionWay est un institut de sondage soupçonné de sarkozysme primaire depuis sa création. La fiabilité de l’institut a même été attaqué par Ségolène Royal dans son ouvrage post-campagne présidentielle. Il faut dire que ce jeune institut avait un client favori, LE FIGARO, et une technique inédite : le questionnaire par Internet.

Le voici qui publie une large étude comparative sur ses mesures sondagières et celles de ses concurrents. Histoire de montrer qu’il n’est pas si biaisé que cela.

La petite différence entre OpinionWay et les autres instituts auquel il se compare n’est évidemment pas évoqué : OpinionWay fait ses sondages par Internt, et les fait publier en une du Figaro immédiatement. Les autres organismes, travaillant par téléphone, attendent quelques heures ou quelques jours pour publier leurs résultats.

Autrement dit, OpinionWay matraque le débat.

Ainsi pour le débat Sego_Sarko de l’entre-deux tours, OW publie son résultat le lendemain à 12H30, en premier; les vacances de Sarkozy à Malte sont jugées dès 18H le 9 mai.

Pourtant rapide, OW est également le dernier institut à mesurer la chute de popularité présidentielle à l’automne 2007: il attend la semaine du 17 au 20 novembre pour afficher un renversement de tendance, quand ses concurrents en parlent déjà depuis 3 semaines.

Nous prendrait-on pour des cons ?

6 réponses à « OpinionWay se défend »

  1. Moi je l’appelle affectieusement « SarkOpinionWay », qui n’est pas un « institut de sondage » mais un petit « organe d’endoctrinement » au service de l’UMP.

    Le trio de mattraquage OpinionWay-Le Figaro-LCI s’était illustré à ce point pendant la campagne présidentielle…qu’il continue encore d’ailleurs.

    Avec ses panels internet bidons qu’on dirait fourni directement des mailing lists d’adhérents UMP.

  2. Oui ils nous prennent pour des cons , tous ces instituts de sondage , Si la gauche veut gagner il faut qu’elle crée ses propres boite de sondage pour brouiller cette manipulation permanente

  3. Soyons clair : tous les sondages sont bidons

    Etant donné la taille du coprs électoral français (je vous parle même pas si on considère la population dans son ensemble), des sondages effectués sur des échantillons de 1000 prs (représentatifs de la société .. si cela veut dire qq chose, j’y reviendrai) donnent des marges d’erreurs de l’ordre 12-15% et non de 3 à 4%.
    Les instituts n’obtiennent de « bon » score pour les élections que parce qu’ils ont des politologues avec un peu de pif qui « corrigent » les données.
    Par contre ces mêmes corrections pour des questions ouvertes , genre « popularité » ou « question de société » …
    Ceux du CEVIPOF sont déjà plus sérieux (entre 2000 et 10.000 prs).

    OpinionWay n’est qu’une grosse caricature d’un système pourri

  4. ah oui j’oubliais.
    Tous ces instituts parle d’échantillon représentatif mais les personnes qu’ils interrogent résident à plus de 85% dans Paris et sa petite couronne et le reste dans les centre-villes des très grandes villes de province.

    Or, quiconque a vécu dans une ville (à fortiori dans un village) de province et à boboland sait qu’il ne s’agit pas de la même France.

    Les institus nous expliquent que c’est pour des raisons « techniques », en gros en province on serait déjà couché entre 19 et 21h, heures où ces sondages sont effectués … foutage de gueule.

    Si cela se savait, les gens ne se laisseraient peut-être plus autant monté la tête par ce sondages de popularité ou de société qui nous disent « untel il est bien, untel (ou plutôt en ce moment unetelle) elle est nulle » ou « voilà ce qu’il faut penser sur tel sujet »

  5. Je trouve qu’on fait rapidement un (mauvais) procès aux sondages.
    Qu’Opinion Way ait comme gros client le Figaro ne me choque pas plus que LH2 (et maintenant Viavoice) soit en relation avec Libé.
    Pour « l’intervalle de confiance » des sondages. Pour 1000 interviewés, un pourcentage sera précis à +/- 3,1% dans la situation la plus contraignante (la formule étant 1,96*racine(p*q/n) :
    n étant le nombre de personnes interrogées
    p l’estimation du pourcentage recherché (genre les intentions de vote)
    q définit par 1 = p*q (si j’ai p = 50% alors q = 1-50% = 50 %)
    si le CEVIPOF a des echantillon plus large, c’est parce qu’il travaille surtout sur des sous-population (la finalité n’est pas la même).

  6. […] – et dont on sait combien il est politiquement sujet à caution – lire ici et là – et mes camarades ségolénistes le savent pourtant bien. Bref, inutile de revenir sur le fait que, contrairement à […]

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