La Journée internationale des droits de la Femme est un vice machiste. Caser une journée de « célébration » pour les droits des femmes, comme on célèbre sa mère, sa grand-mère, le Sida, le 8 mai 1945 ou Halloween, a quelque chose de profondément indécent. Pendant 24 heures, les machistes de services devront se sentir obliger de mettre la table, faire la bouffe, le ménage et la vaisselle. Si tant est qu’ils réalisent que c’est la Journée de leur Femme.
Il y a quelques jours, les Chiennes de Garde ont élu Louis Nicollin, le président du club de football de Montpellier, « Macho de l’Année« . La phrase qui lui valut ce joli titre est d’un classique désespérant : » On peut se parler, se dire les choses. On est des hommes, pas des gonzesses« . Cette phrase était tirée d’une interview (écrite) dans l’Equipe à propos d’un différent. Louis Nicollin veut-il jouer au George Frêche (raté) du football. « Ben, moi, j’parle cômme un mec qu’en a. » Pauvre Nicollin, l’homme a du mérite par ailleurs.
Parmi les autres abrutis du sexisme verbal ordinaire, un obscur conseiller UMP de Paris a cru drôle de traiter Ségo Royal de femme de ménage quand elle fut photographiée en bambou. Cet obscur s’appelle Alain Destrem. Minable.
Le sexisme ordinaire est hallucinant.
Il se loge partout.
A l’inverse, le chanteur Damien Saez a été victime d’une censure stupide. L’affiche ci-dessous aurait té interdite… Vraiment ?
Coulisses de Juan - blog politique 
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