La révolution, ou pas.


Nous sommes nombreux à penser que cela ne peut plus durer, que celles et ceux qui pensent être la relève ne seront que marginalement plus efficaces et éthiques, qu’une République abimée mérite mieux qu’une alternance. L’affaire Woerth-Sarkozy-Bettencourt oeuvre comme un vase jeté dans une jarre déjà pleine.

Un sentiment de ras-le-bol si profond qu’on attendrait le messie ou la révolution. Dans une tribune dans Marianne2, Elie Arié voulait nous expliquer que nous ne sommes pas prêts, malgré deux conditions remplies – l’écoeurement généralisé et le sentiment que la classe politique est globalement corrompue:

« Si on observe ce qui se passe en Grèce, où ces deux conditions sont réunies, la réponse semble être « non », la majorité de la population ayant compris qu’il n’y a pas de réponse nationale à un problème mondial -même s’il restera toujours sur Internet quelques révolutionnaires anonymes du clavier pour clamer dans le désert et amuser la galerie. »

Elie Arié a peut-être raison. Pour qu’une révolution réussisse, il faut surtout quelques minorités agissantes. De surcroît la France est globalement un pays conservateur depuis deux siècles. Elle a réussi à avalé quelques « restaurations« , et même la collaboration antisémite de Pétain et Laval.  Elie Arié jette l’anathème sur l’opposition jugée primaire à Nicolas Sarkozy: « ‘C’est un peu le résultat de l’«anti-sarkozysme primaire », qui a focalisé beaucoup de mécontentements sur la personne de Sarkozy, en faisant abstraction de toute analyse politique de fond« .

La révolution est une voix qui fait peur. Nulle part, elle ne s’est accompagné récemment d’un processus démocratique. Elle bénéficie à celles et ceux qui parviennent à l’instrumentaliser. On nous y explique régulièrement que la fin justifie les moyens. On se décapite, on s’envoie au goulag, on ne s’écoute plus.

Alors ? Que fait-on ?

14 réponses à « La révolution, ou pas. »

  1. Elle a réussi à avaleR.
    C’est mieux ainsi..

  2. Bonjour, Je ne suis pas d’accord avec « il n’y a pas de réponse nationale à un problème mondial ». Des documentaires circulent : Quand le FMI fabrique la misère, Un autre monde est possible (K. Arkana) etc. Partout, les effets dévastateurs du capitalisme libéral soulèvent des mouvements populaires nationaux qu’on retrouve à Copenhague, aux G20, etc…dans des structures alter beaucoup plus solides qu’on ne le dit.
    Quand on voit les Conti défiler aux cotés de leurs collègues allemands, quand on voit que se profile une grève intersyndicale européenne en septembre prochain, on peut présumer l’européanisation des futurs mouvements sociaux.

  3. Une dissolution de l’assemblée nationale, me semble être le minimum, mais si il apparait que l’article 68
    du code électorale a été bafoué à travers des financements illégaux de partis politique, la démission du chef de l’état s’impose de facto

  4. « La révolution est une voix qui fait peur ». 🙂

    Surtout si au final, elle vise à mettre un terme à la démocratie.

    Amitiés.

    G.

  5. Elie Arié c’est celui qui préfère Sarkozy à Ségolène Royal et il l’a fait savoir dans tous les forums de discussion !

  6. Que fait-on ? surtout pas la révolution… car les révolutions nationales dans son coin… c’est souvent le pire, merci bien !

    Et en effet le problème c’est la globalisation…

  7. La Balle de Bettencourt

    Il y a des gourous que tu payes pour qu’ils t’apprennent à ne pas te mettre le doigt dans l’œil.
    Il y a des gourous que tu payes pour qu’ils t’apprennent à te mettre le doigt dans l’œil.
    Il y a des gourous que tu payes pour que tu apprennes à leur obéir au doigt et à l’œil.
    La fille Bettencourt soupçonne sa mère d’en avoir plusieurs qui ont l’œil pour faire faire à son doigt des milliards de merveilles.
    Et Dieu soupçonne la fille d’être intéressée par les biens… et non par le Bien de sa toute vieille.
    Si ce qu’il dit dans la Bible est vrai, la fille se retrouvera bientôt parmi les débiles mentaux à confondre un doigt avec un œil.
    Désolée, mais le nombre de gens qui nous veulent du bien,
    A moi, ça me donne soif… soif de méchanceté !

    http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Bettencourt

  8. La France, sa population…que dire, que dire…

    Oui que dire d’une population qui accepte encore de nos jours et sans rechigner que l’état se soit donné les moyens légaux d’interner, sans jugement, quiconque qui osent se mettre en travers de sa route.
    Normalement de telles lois répressives ne sont votées…que par des dictatures…ou non ?…

    Pour ceux que cela intéresserait, sachez que Napoléon I avec son Art.19** et sous le motif de  » troubles à l’ordre public et maladie mentale », s’est donné ainsi qu’à sa police un outil incroyable, remplacent largement en efficacité les anciennes Lettres de Cachets qui selon le bon vouloir du roi, vous envoyez à la Bastille, au bagne, aux galères.

    ** aujourd’hui Art. L-3213-2… toujours comme sous Napoléon I sous le motif de troubles à l’ordre public, du code de la santé publique

  9. Vous avez tous, ici-même, atteint le degré zéro de la réflexion, des lieux-communs à n’en plus finir et de la branlette sans éjaculation à vous en arracher le chibre. Lisez ou relisez Nietzsche… vous y êtes décrits à merveille : votre haine envers vous même retournée contre autrui juste pour vous épargner à vous-mêmes de faire les efforts nécessaires qui justifieraient de votre part de véritables changements… ça s’appelle le ressentiment…

    Ah vous êtes jolis… vous considérez probablement Sarkozy comme un réactionnaire mais vous n’osez pas vous considérer vous-même : il n’y a pas plus réactionnaire que le petit bourgeois de gôche qui s’ignore. Pour vous le dire en un mot vous êtes une race pour qui « la véritable réaction, celle de l’action, est interdite et qui ne se dédommagent qu’au moyen d’une vengeance imaginaire » (« Généalogie de la morale », NIETZSCHE) C’est une morale d’Esclave que la vôtre et vous avez peur de reconnaître que ce qui vous fait peur c’est le cliquetis de vos propres chaînes.

    Les êtres de ressentiments que vous êtes tous sont profondément réactifs, c’est-à-dire qu’ils sont dans une situation d’impuissance qui engendre des frustrations. Tout homme, quel qu’il soit, à qui l’on interdit l’action, et qui de ce fait se trouve dans l’impuissance, est affecté par le ressentiment : c’est-à-dire qu’il ne peut que subir l’impossibilité de s’extérioriser… si ce n’est en vociférant et en criant au scandale, au lieu de dépasser sa haine…

    Votre faiblesse ne parvient pas à se débarrasser de vos propres imperfections que vous passez votre temps à projeter sur autrui… sans cesse… quand le désir de vengeance devient à ce point une obsession, quand le regret d’un acte que vous avez oublié devient une torture morale inconsciente qui ne laisse plus la pensée en repos vous transformez alors vos frustrations à votre avantage (croyez-vous) en trouvant des justifications à votre impuissance, par la dénégation et le renversement des valeurs qui ont fondé notre Civilisation : cette volonté de se trouver des justifications crasseuses à vos misères dont personne d’autre n’est coupable que vous-mêmes caractérise précisément la mentalité d’« esclave » qui est la vôtre.

    Une telle mentalité du ressentiment se retrouve par exemple dans les idéologies qui se définissent par rapport à un « ennemi » réel ou supposé : l’ennemi (ou la cause de l’impuissance) est jugé comme cause libre du mal ; et par opposition, celui qui subit s’attribue une supériorité morale imaginaire, ce que Nietzsche résume ainsi : « ils sont méchants, donc nous sommes bons ». Une variante idéaliste en est : « le monde est foncièrement déterminé par le mal, donc nous lui-sommes supérieurs ». Et c’est ainsi que des crétins, ici et là, trouvent le moyen de justifier la terreur révolutionnaire, les Camps de rééducation, la guillotine en place publique et toutes ces conneries. Vous vous êtes vus ?

    1. Mon pauvre Mouloud,

      Vous serez bien aimable la prochaine fois que vous interviendrez sur ce site de citer vos sources. Ce n’est pas bien de reproduire in extenso un article de Wikipédia. C’est de la tricherie…du vol… Allah vous punira et au lieu d’avoir 72 vierges en son paradis vous n’aurez droit qu’à 36. J’invite tout le monde à comparer votre diatribe au site Wikipédia que vous avez honteusement copié. Il suffit de taper le mot « ressentiment » et d’aller sur cette belle encyclopédie. Vous êtes vraiment un rigolo.

  10. Houlala ! Comme il serait urgent de sortir enfin de ces codes Napoléon.
    Poussièreux, sexistes, Royalistes …

  11. Pas le révolution, nous n’avons pas de meneurs charismatiques nouveaux, et pas vraiment d’alternative idéologique, par contre la révolte oui.

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