Mardi 11 janvier, Benoit Hamon a dévoilé le fameux calendrier des primaires socialistes:
– 28 juin: début du dépôt des candidatures.
– 13 juillet: fin du dépôt des candidatures.
– 9 octobre: premier tour.
– 16 octobre: second tour.
Ce mardi soir, Hamon expliqua donc que « tous les électeurs seront amenés à choisir le meilleur candidat de la gauche« , lapsus intéressant pour le sympathisant écolo que je suis. La messe est-elle donc dite ?
« Dès lors qu’on est inscrit sur les listes électorales, ou membre du parti socialiste, on peut participer à ces primaires. » complète-t-il. Le 9 octobre, date du premier tour, serait une date unique dans la vie politique. Sans doute. Ce n’est pas tous les jours qu’un parti nous invite à choisir son candidat, même si on n’est pas adhérent. Pour le reste.
La faille de ces primaires serait connue d’avance. Ce sont les primaires du parti socialiste. Et de personne d’autres. Imaginez-vous, chers sympathisants socialistes, à la place d’un sympathisant écolo ou du Front de Gauche, voire même un centriste. Pourquoi donc irai-je me déplacer ? Pourquoi donc irai-je voter puisque les élections semblent fermées aux autres partis ?
En fait, on ne sait même pas si ces élections primaires sont réellement fermées à d’autres candidats que ceux du parti socialiste. Et si Eva Joly ou Jean-Luc Mélenchon se présentaient aux primaires socialistes ? Benoit Hamon n’a pas, ce mardi 11 janvier, expliquer qui pouvait être candidat.
Après tout, ce serait drôle et passionnant, non ?
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