Je ne suis pas sûr d’avoir envie de soutenir les appels au boycott d’Israël. Je sais qu’à gauche la cause divise. Le NPA, le PCF, les anarchistes ou la LDH soutenaient récemment des militants du Boycott jugés à Perpignan. Ces derniers étaient défendus par l’avocat Antoine Comte, pour lequel j’ai le plus grand respect.
Je défends, pour ma part, le droit à l’existence d’Israël. Je défends tout autant celui des Palestiniens à disposer d’une terre. Je me fiche – et c’est peut-être un tort – de savoir s’il y a, ou pas, un quelconque fondement millénaire à l’existence d’Israël sur ses terres actuelles. Israël existe depuis 1948. Nous sommes en 2011. En 2011, Israël est toujours une démocratie. Israël est une démocratie qui se permet des violations démocratiques comme d’autres démocraties, malheureusement.
Le boycott des produits d’Israël s’abrite des considérations juridiques rarement mises en valeur par les promoteurs médiatiques du boycott, comme le fait que « Israël n’a aucun droit pour certifier d’origine des produits issus des territoires occupés, de Cisjordanie comme de Gaza, car la seule frontière opposable est celle de 1949« . Honnêtement, je n’ai aucune envie d’argumenter sur la légalité ou pas de ce type de certification. Si on veut exprimer sa désapprobation, légitime, contre l’attitude israélienne contre les Palestiniens, nul besoin de s’abriter derrière de telles arguties.
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