C’est donc confirmé. On patauge. On s’amuse à donner des leçons. On se fait la compétition des petites phrases. Le nucléaire, formidable débat, surgit, et on ne le saisit pas. Pas une idée de rencontres, d’assises spontanées ou programmées. On préfère « se positionner ».
Quand Guéant lâche une phrase programmée d’obédience frontiste sur l’immigration incontrôlée, on se jette dessus comme un nonos alors que le ministre Claude ne méritait que le mépris.
A droite, le Monarque Sarkozy tisse sa petite toile, un calin aux villepinistes, une embrassade aux centristes. La mécanique est huilée. sarkozy n’est jamais aussi bon qu’en conquête. A gauche, DSK est sans doute notre Balladur de gauche. Celui qui a gagné avant l’élection mais qui n’arrivera jamais au premier tour.
On patauge.
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