Jean-Pierre Chevènement aurait obtenu ses 500 signatures de parrainage pour se présenter à la prochaine présidentielle. Il réserverait sa décision finale pour l’automne. Il considèrerait la cause souverainiste/républicaine de gauche mal incarnée au sein de l’opposition.
J’ai été chevènemiste l’espace d’une première année d’adhésion au parti socialiste, dans ma prime jeunesse. L’homme venait de quitter le gouvernement Mitterrand, à cause de la première guerre du Golfe, contre laquelle, comme lui, j’étais opposé. Quand il rejoint la gauche plurielle de Jospin ou la campagne de Royal, il apportait une touche indiscutable, la conscience que le marché ne pouvait être tout et la politique devait rester quelque chose.
En 2002, Chevènement a fait perdre Jospin. Reconnaissons que ce fut involontaire.
En 2011, il pense qu’il n’est plus entendu au point de penser se présenter. J’ai dû me frotter les yeux. La gauche dispose déjà de Mélenchon (pour qui votre serviteur est bien tenté de voter si jamais Hulot devait incarner mon écologie préférée).
Jean-Pierre, ne te présente pas !
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