Et oui, l’histoire recommence. L’histoire bégaye comme souvent. 80% des voix au second tour contre la blonde Marine. Nicolas Sarkozy a réussi son pari. Impopulaire comme jamais, il savait que seule la Conquête compte.
DSK s’est abimé de Porsche en colloques. Il lui manquait le terrain et les soutiens.
A gauche, Mélenchon était trop content de taper sur l’homme du FMI. Injustement sans doute, il ne faisait aucune différence dans ses discours entre le Monarque Bling Bling et le leader de centre-gauche.
Trop énervé d’avoir été recalé par les militants Verts, Nicolas Hulot se présenta quand même. Chacun des deux fit ses 5% de voix règlementaires. Ailleurs au centre, Borloo cru en sa bonne étoile, adoubé par des Radicaux même de « gauche » qui préférèrent la réconciliation des Centres à l’union de la gauche. Au Centre, la réconciliation fut incomplète. Bayrou, comme toujours fit cavalier seul. Et hop ! L’un obtient 10%, l’autre 5%.
Il y avait encore El Che, Dupont Aignan, un chasseur, deux trotskystes, et quelques miettes ici ou là. Au final, grâce à ce merveilleux système présidentiel à deux tours, un Monarque impopulaire comme jamais, immobile mais agité, fut réélu avec un score chiraquien.
A gauche, on retourna dans ses pénates. En murmurant à voix basse que vu l’ampleur des emmerdes qu’attendaient Nicolas Sarkozy, finalement, cette défaite n’était pas une si mauvaise chose.
Les pauvres, les précaires, les futurs précaires, eux, pouvaient bien souffrir en silence.
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