Le dernier ouvrage de Franz-Olivier Giesbert est un portrait de droite mais au vitriol du Monarque en place. Le plus réjouissant, pour un blogueur de gauche et (donc) anti-sarkozyste depuis la première heure, est de constater que les critiques se rejoignent. Je n’ai rien raté. Les points de désaccord, avec FOG patron du Point, sont nombreux, comme ses constats laudateurs sur quelques réformes soit-disant nécessaires réalisées par le petit homme de l’Elysée.
Mais je ne résiste pas au plaisir de vous livrer quelques citations de cet homme de presse qui, déjà, aurait perdu sa bonne place sur le service public de télévision.
« Qu’a-t-il fait et qu’aura-t-il laissé ? Du vent, du bruit, de la fureur. » (page 262).
« Après Chaque sommet, Nicolas Sarkozy se félicite toujours. De lui, de tout. Il en ressort grisé, épris de lui-même. » (page 160).
« En quarante ans de carrière, jusqu’à l’arrivée de Sarkozy à l’Elysée, jamais je n’ai entendu un président parler aussi mal de ses affidés. » (page 219)
« Pour avancer, Nicolas Sarkozy a toujours, on le sait, besoin de haïr » (page 149)
« On a les grands hommes qu’on peut. » (page 191).
« C’est à Adolphe Thiers que Nicolas Sarkozy fait le plus penser ». (page 115)
« Vérité un jour, mensonges le lendemain. Il est comme n’importe quel politicien radical-socialiste à la Chirac : il se prend pour le vent, il n’est que la girouette. » (page 128)
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