Sans être un soutien de DSK, on peut reconnaître que les chiens sont lâchés et les poubelles sorties. Après la Porsche, voici les costumes, le logement de fonction, et même, parfois, un peu d’antisémitisme sur quelques sites de la fachosphère. L’attaque initiale vient des quelques sphères UMPistes, trop contentes de tenter de faire oublier le goût de l’argent et la confusion des genres entretenue par leur Monarque. Et les soutiers frontistes prennent le relais avec délectation.
L’UMP ne ferait pas alliance avec le FN, nous répète-t-on, la main sur le coeur, à l’UMP. L’alliance, dans les bas-fonds de l’attaque politique, a déjà eu lieu. Après Ségolène Royal, toujours si choyée par les procès en légitimité et sorcellerie (y compris à gauche), voici donc DSK.
Portraiturer DSK en candidat riche donc candidat des riches est bien sûr facile. Copé, avocat d’affaires, député, maire, cumulard de multiples mandats, y compris privé, a bien des choses cacher. Gérard Longuet est à nouveau attrapé par ses affaires. Christine Lagarde, ministre modèle, devra s’expliquer sur le joli cadeau fait à Bernard Tapie. Nicolas Sarkozy, leur maître à tous, n’a cessé d’entretenir la confusion des genres. Je ne compte plus les billets écrits sur le conflit d’intérêt érigé en règle de vie et de gestion.
Et s’il faut, à notre tour, sortir les poubelles, faudrait-il se gêner ?
Honnêtement, avec 11 mois d’avance, je me pose la question.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.