17 octobre 1961


Il y a 50 ans.

A Paris.

Nicolas Sarkozy n’a pas prévu d’hommage particulier.

8 réponses à « 17 octobre 1961 »

  1. Pourquoi ce silence ? Merci Juan de lutter contre cette « amnésie » volontaire, indigne, organisée….

    Perso, je ne peux pas m’empêcher d’y voir (entre autre) la volonté d’étouffer tout « sensiblerie  » particulière et « inopportune » vers « des morts » qui rappellerait la sinistre actualité Libyenne.

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1961

  2. 1961…c’était hier. Il s’agissait d’une manifestation pacifique….les gens avaient confiance: ils vinrent en famille….
    L’UMP incapable d’évoluer car incapable de regarder l’histoire en face.

  3. ecoutez mermet sur Inter

    il évoque ce jour sinistre sur 4 émissions (possibilité de podcaster)

  4. […] De gauche, assurément. Place au récit de l’abominable réalité. Dont Sarkozy se fout royalement… Qui a dit que sa droite était populaire ?  Seine […]

  5. Lui qui veut qu’on parle à nouveau de lui. Dommage !!

  6. Pour les survivants, en effet, 17.10. 1961 c’était hier !

  7. Pour mémoire, rappelons que les gaullistes ont fait de Papon un député du Cher dès 1968, un trésorier de l’UDR la même année (avec l’accord de Mongénéral). En 1971, Papon devenait maire de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher. Et pour finir, il a été ministre du Budget dans le gouvernement de Raymond Barre (et donc avec l’accord de Giscard et de Chirac), de 1978 à 1981. Ce n’est qu’avec la révélation de son passé pendant la dernière guerre mondiale que la carrière politique active de Papon prend fin. En juin 1981, il ne se représente pas pour un mandat de député (ce qui lui évite l’humiliation d’une défaite), et en mars 1983, il quitte sa mairie.

    Quand on sait ça, on comprend pourquoi Sarkozy ne veut pas entendre parler du massacre du massacre du 17 octobre 1961. La droite, toute tendances confondues, a contribué à recycler un criminel (de bureau, mais criminel quand même) contre l’humanité…

  8. Je vous signale la réédition de l’ouvrage :  » Les ratonnades d’octobre ». Par Michel Levine
    Editions Jean-Claude Gawsewitch 2011.

    En octobre 1961. A Paris, en pleine guerre d’Algérie, Maurice Papon, préfet de police et chef de la répression, instaure un couvre-feu pour les Algériens, citoyens français de seconde zone : chasse au faciès, interpellations systématiques, bouclages de quartiers, etc. Les conditions de vie deviennent infernales pour des milliers d’hommes et de femmes.
    En protestation contre ces mesures qui rappellent l’occupation nazie, le F.L.N. organise le 17 octobre une manifestation pacifique. Aussitôt, Papon « chauffe ses troupes ». La machine à tuer est en marche…On retrouvera des centaines de cadavres dans la Seine.
    Le crime commis, c’est le grand silence de la part des autorités et des médias, un mutisme absolu qui durera longtemps. Pour la première fois, on dévoile ce qui était ignoré de l’historiographie officielle ou soigneusement refoulé. L’auteur s’est livré à une véritable enquête, interrogeant victimes, avocats, témoins.
    Michel Levine revient sur cette période tragique de l’Histoire à l’occasion du 50e anniversaire des évènements d’octobre 1961.

    Michel Levine est historien des Droits de l’Homme. Il a notamment publié chez Fayard Affaires non classées (Archives inédites de la Ligue des Droits de l’Homme).

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