#Bourget, meeting Hollande. #Live2


Il est 14h40, Yannick Noah ouvre le meeting en chanson. Le public suit.

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A quoi reconnait-on un blogueur qui couvre un meeting politique ? Il conserve les yeux rivés sur son ordinateur.

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Noah chante toujours. Il y a encore des blogueuses et blogueurs qui nous rejoignent. Nous sommes environ 25. Il y a environ 25.000 personnes nous dit-on.

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Difficile de rester anonyme dans cette ambiance. Il y a des photographes. Un journaliste me regarde bizarrement.

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François Hollande démarre son discours. Il était temps, 15h15.

Première séquence. Hollande détaille l’anti-thèse de la République reprochable de Nicolas Sarkozy. Non-cumul des mandats pour les parlementaires, séparation Eglise/Etat dans la Constitution, droit de vote des étrangers aux élections locales, réduction de 30% de l’indemnité du président et de ses ministres.

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Seconde séquence. Hollande se décrit, se confie, sans exhibition.

Ces discours sont des exercices obligés.

« Je reste moi-même. Ce que vous voyez ici, c’est que je suis. »

La présidentielle reste un exercice personnel.

« Certains me reprochent de jamais avoir été ministre. Quand je vois ceux qu’ils le sont devenus aujourd’hui, ça me rassure… »

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Triste nouvelle, en cours de discours, sur nos Tweet-lines. L’épouse de Luc Chatel se serait suicidée. Je suis choqué.

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Sa blessure qu’il annonce « encore porter« , c’est le 21 avril 2002.

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« J’aime les gens quand d’autres sont fascinés par l’argent »

 

4 réponses à « #Bourget, meeting Hollande. #Live2 »

  1. « J’aime les gens »….

    ç’a sort du coeur, c’est « le » slogan qui porte. Les gens, le peuple n’attendent que ça après les coups : qu’on les aime !
    Tout programme doit être tourné vers le peuple et pour le peuple. C’est la condition de la victoire.

    A vous maintenant Juan, votre avis ?

    1. Oui, après toutes ces années où nous avons connu que le mépris, nous les petits et les humbles, nous attendons et nous avons besoin que quelqu’un nous écoute.

      Notre demande est forte; aussi souhaitons que la gauche sache se rassembler pour faire un seul bloc afin que nous retrouvions l’espoir et que nous puissions croire dans un avenir moins sombre.

  2. “Certains me reprochent de jamais avoir été ministre. Quand je vois ceux qu’ils le sont devenus aujourd’hui, ça me rassure…”
    De nombreux anciens ministres étaient assis au premier rang, buvant les mots du candidat comme du petit lait…

  3. oui Juan, ton avis … (hier c’était mon annive, ça en fait des fêtes !)

Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.