La réaction des dirigeants de l’eurogroup, dont la France, à l’approbation d’un nouveau plan d’austérité en Grèce fut ignoble.
Vendredi, le président del’Eurogroup Jean-Claude Juncker a expliqué qu’«en dépit des progrès importants réalisés ces derniers jours, nous n’avons pas eu tous les éléments nécessaires sur la table pour prendre des décisions». Et de préciser que « des économies supplémentaires à hauteur de 325 millions d’euros» doivent être trouvées par le gouvernement grec pour 2012 du pays, «d’ici mercredi».
Sinon, la Grèce ne recevra pas la nouvelle tranche de prêts européens pour 130 milliards d’euros.
Attendent-ils que le pays sombre ?
Je ne soutiens pas le rattachement de la Grèce à la zone euro. Le pays mérite très certainement une révolution fiscale puisque l’argent de l’impôt rentre insuffisamment. L’Etat grec a sa responsabilité puisque les précédents gouvernements (de droite) avaient truqué leurs comptes publics avec la complicité de quelques banques d’affaires internationales.
Mais attendons-nous que ce pays sombre ?
« Les deux années de gestion de la crise de l’euro, dominées par Merkel et Sarkozy, s’achèvent sur une impasse économique, une crise sociale, et un effacement politique et démocratique. » écrivait Martine Orange dans les colonnes de Mediapart (*). Elle a raison.
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