Ami sarkozyste, j’étais là, et toi ?

Je l’attendais, cette déclaration de candidature.

J’avoue.

Comme l’a dit Jacques Rosselin, l’ex-patron de Vendredi (belle expérience!) et de la Tribune, « Sarkofrance est en campagne ».

Je suis en campagne, comme d’autres, depuis le 6 mai 2007.

Nicolas Sarkozy, et c’est une surprise, n’a pas d’autre agenda que sa propre survie.

Voici quelques réflexions, livrées à chaud en écoutant l’homme du Bling Bling.

Sarko ment : « la croissance française est supérieure à l’ensemble des autres pays européens ». Faux.Elle est supérieure à la moyenne.

« On peut pas tout faire en 5 ans »

Mignon. Sarkozy a appris « des Français qu’il a rencontré ». Des Figurants.

« Je veux qu’on protège les chômeurs » #Sarkozy. C’est le lecteur du FigMag qui va être déçu.

Sarkozy est flou sur le référendum « chômage ». Quand c’est flou, y a un loup.

#Sarkozy patauge. Il parle de Lejaby, pour illustrer son référendum sur le chômage ? Kessako?

Il est 20h25. TF1 quitte le Sarkoshow. Reportage sur la fermeture d’une usine. Tout est dit.

Résumé: il est candidat, il a des valeurs, la France coule, il gouvernera par référendum qu’il aura choisi.

Bon, ben ce soir, la meilleure nouvelle de la soirée, c’est que Sarko a repris le slogan de VGE en 1981.

 

Je fus déçu, déçu, déçu. Avant de fermer le blog, j’attendais un combat. #SarkoCaSuffit

Le soir, plus tard, j’ai reçu un message de François Hollande. Il avait raison car c’était authentique et simple. Une main tendue: « Je ne réussirai pas seul, j’ai besoin de vous, de vous tous. »

Je reviens de Rouen, la ville où je suis né et où j’ai grandi.

Ce soir des Françaises et des Français de toutes les générations et de tous les horizons étaient à mes côtés.

La campagne que nous menons depuis des mois entre dans une phase décisive. Dans les prochaines semaines, je sais que je pourrai compter sur vous et sur vos proches.