Certains ont été surpris de la formule de François Hollande, le 22 janvier dernier au Bourget, contre la finance. J’étais là, j’ai été surpris, j’ai du coup vibré.
Evidemment, je n’imagine pas une nationalisation des institutions financières du pays. Personnellement endetté, je ne souhaite pas insulter l’avenir. Tout est une question de rapport de force. Après cette déclaration de François Hollande, quelques éditorialistes, Jean-Michel Aphatie en tête, sont partis en guerre, et tombés dans de grosses caricatures.
Il y a pourtant quelque chose à faire, en matière de banque. Nicolas Sarkozy a beaucoup parlé, mais il s’est globalement couché.
Et si on changeait. Voici ce que le candidat Hollande propose. Qui est contre ?
Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs opérations spéculatives. J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux. Il sera mis fin aux produits financiers toxiques qui enrichissent les spéculateurs et menacent l’économie. Je supprimerai les stock-options, sauf pour les entreprises naissantes, et j’encadrerai les bonus. Je taxerai les bénéfices des banques en augmentant leur imposition de 15 %. Je proposerai la création d’une taxe sur toutes les transactions financières ainsi que d’une agence publique européenne de notation.
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