Contrairement à quelques grincheux supporteurs du candidat du Front de Gauche, j’étais ravi du succès de la « prise de la Bastille » ce dimanche 18 mars par Jean-Luc Mélenchon. Sa campagne est évidemment dynamique. Mieux, depuis qu’il a expliqué que son ennemi était Marine le Pen (et évidemment Sarkozy), je m’en suis réjoui.
Parfois, ici ou là et surtout sur Twitter, quelques-uns de ses supporteurs nous agressent à coup d’accusation social-traître, je me dis que les consignes ne sont pas correctement passées jusqu’au bout. On me répond que
Depuis juillet 2007 (et l’ouverture de ce second blog), j’ai écrit et répété qu’on votait toujours contre le pire.
Il y a quelques mois, j’ai expliqué que je voterai bien volontiers et sans hésitation pour l’ami Mélenchon. Mais pas au 1er tour. Pourquoi ? Ben parce que j’ai envie de bouter Sarko hors de l’Elysée, hors de France, hors du monde et que je ne crois pas Mélenchon capable de convaincre mon ami sarkozyste pourtant populaire. Au premier tour, je voterai Hollande. Avec plaisir et gourmandise.
A La Bastille ce dimanche après-midi, le camp Mélenchon avait donc réussi son coup. Ils annoncèrent 120.000 personnes. Le plus réjouissant était qu’il avait surpassé l’outrancier meeting de Villepinte du weekend précédent. Comme l’a dit Cécile Duflot ce dimanche, c’était la meilleure nouvelle du weekend. Villepinte était défoncée, effacée, dézinguée.
Il reste que j’ai peur de la division à gauche. Nous n’insultons personne en disant cela.
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que si le second tour se passe mal (quelque soit la formule), on se déchirera. C’est d’ailleurs pour cela que j’arrêterai, également dans ce cas de figure, le blog Sarkofrance.
Le problème de Mélenchon, c’est que je voterai pour lui sans souci au second tour mais jamais au premier. Ma conviction est de voter pour éliminer le pire. J’ai toujours cru que c’était le devoir minimal que nous devions au pays.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.