Il est illégal de communiquer des résultats de sondage ou, pire, de votes même partiels avant l’heure fatidique de 20H dimanche 22 avril prochain.
C’est le nouveau stress du moment: et si certains s’amusaient à passer outre via les réseaux sociaux ? Twitter est né trop tôt pour la présidentielle de 2007. Désormais, le réseau compte 5 millions de comptes en France. La menace du « tweet » de trop est réelle.
Il y a quelques jours, Jean-Michel Apathie résumait bien l’attitude générale de l’éditocratie: il ne faut pas, disait-il en substance, influencer le vote des électeurs. On sentait l’inquiétude de l’éditorialiste contre cet Internet si incontrôlable.
Et pourtant…
J’ai failli m’étrangler.
Qui sont ces journalistes qui commentent, commandent et sur-commentent ces milliers de sondages politiques depuis des lustres. On sonde tout et n’importe quoi, plusieurs fois par jour et avec n’importe quel échantillon. Rares sont les journalistes à dénoncer cette intrusion anti-démocratique.
Les voici choqués par la menace du Tweet de trop.
Rassurez-vous, le Tweet de trop ne viendra pas de moi.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.