La violence de certains échanges entre commentateurs, ici ou ailleurs, n’a souvent d’égal que celle du billet lui-même.
Sur Marianne2, la suppression des commentaires sur l’essentiel du site a déporté les commentaires sur les blogs associés, dont Sarkofrance. La modération est un exercice redoutable, presqu’à temps complet. Comme je préfère consacrer mon temps blogosphérique à lire et à écrire, je zappe cette tâche fastidieuse.
Sur ces Coulisses, j’ai également lu des échanges entre commentatrices/eurs que j’apprécie trop violents pour ma compréhension. Qu’un troll sarkozyste s’égare ici ou là n’a rien de grave. Je lis toujours leur affront avec circonspection. Il en est, dénommé Mistral, qui s’imagine utile de raconter n’importe quoi sur mon blog principal. Rien de grave, c’en est presque amusant.
Ce ne sont pas ces commentaires-là, et les échanges qu’ils déclenchent qui me gênent.
Les disputes entre commentatrices/eurs que j’estime « du même bord » (dans une acceptation très très large) me troublent quand les esprits s’échauffent. Certains sujets abordés ici peuvent toucher des cordes sensibles, ce qui peut expliquer l’échauffement rapide, la violence immédiate. Mais pour le reste, cela me heurte et me fragilise. Cela heurte et cela fragilise.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.