Internet est un cauchemar. Si, si. En vrai.
Je suis parent. Mes enfants ont un blog avec leur père. Ma fille (14 ans) a déjà plusieurs blogs et un compte Facebook. Elle veut s’inscrire sur Twitter. Mon fils (11 ans) s’en fiche un peu du côté faussement social des réseaux. Il surfe pour jouer.
Sur Internet, les deux découvrent tout et trop. Je n’en ai rien à foutre de la Web-liberté. Quand tu es parent, tu cherches le gendarme. A la maison, c’est moi. Un gendarme avec un bandeau sur les yeux et des moufles pour pianoter.
Mon fils est mort 8 fois dans Call of Duty et Halo Reach. Ma fille a un millier d’amis sur Facebook.
Je blogue anonyme. Sur Internet, tout reste. Nous sommes fichés. Internet créé le buzz, alimente la polémique. Je sais que je ne suis plus anonyme pour certains.
Sans internet, je n’aurai jamais rencontré de multiples et formidables personnes. Je n’ai encore jamais vu de mes yeux vus certaines d’entre elles. Internet m’a ouvert un champ incroyable.
Régulièrement, certains abrutis pensent que l’anonymat devrait être proscrit. J’écrirai plus tard pourquoi l’anonymat vous permet d’être libre sur le Web tout en étant respectueux. L’anonymat est comme un isoloir pour voter. Vous vous exprimez sans crainte des pressions. Mais si vous ne respectez pas les règles, votre vote n’est pas retenu.
Internet est formidable. Sans internet, je n’aurai pas supporté comme j’ai pu le faire les dernières cinq années.
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