… Et combien d’hommes ne seront jamais de vrais pères
Le titre de ce billet vient de cet article du Figaro Magazine de ce 3 novembre. L’hebdo de la droite forte a fait témoigner un pédopsychiatre contre le mariage gay.
L’homme explique que les homosexuels ne demandent rien, que cette affaire est une question posée par des militants extrémistes, etc, etc.
Farouche partisan du mariage gay, de l’homoparentalite et autres droits civiques, je cherchais, moi, simple hétéro père et heureux marié, cette question-miroir à toutes ces prétendues analyses sur le modèle hétéro-religieux: et je l’ai trouvée.
« Que penser de cette affirmation réitérée selon laquelle il est préférable d’être dans un milieu homosexuel avec de bons parents qu’avec de mauvais parents hétérosexuels ? »
Ouch… ça, c’est la question qui tue, la version utilitaire du débat.
Evidemment, notre scientifique a sa réponse, présentée en des termes scientifiques : « ni l’un, ni l’autre, mais avec un couple où l’enfant puisse ‘s’originer’. La famille en tant que telle est une situation à risques. L’enfant est révélateur des failles du couple et de la construction familiale. »
Je n’avais pas encore entendu cet argument « apprends-la-souffrance-de-l’intérieur » dans sa version « défense-de-la-famille ».
La famille version gay n’a rien d’un modèle.
Personne ne réclame une pareille chose. C’est juste une situation, le fruit d’un amour entre deux adultes. Pensez-nous naïfs, mais pourquoi priver/interdire/excommunier des couples qui ne demandent qu’à aimer quand tant d’autres unions « légales » sont des désastres incommensurables ?
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