… dès mardi 6 novembre.
L’élection s’annonce serrée. On se souvient tous du scrutin de novembre 2000, où il avait fallu recompter les voix de l’Etat de Floride, dirigé par le frère de George WW. Bush. On avait découvert l’ampleur de la fragilité du processus électoral, des machines à voter aux des bulletins à trous, des files d’attentes aux bureaux désorganisés.
La tempête Sandy a perturbé l’organisation du vote sur la Côte Est, fournissant davantage de prétextes à contestation qu’il n’en faut pour les opposants au président sortant.
Depuis 2008, les Etats républicains ont également durci les conditions de vote, en particulier de domiciliation, comme pour exclure une large fraction de l’électorat pauvre et noir.
Obama pâtit également de la déception qu’il a engendré. Il ne soulève plus les foules comme avant. Son adversaire républicain est assez incroyable de médiocrité, de fanatisme et d’inconstance. Mais il a fait une plutôt bonne campagne, en évitant trop de propos caricaturaux. Le camp Obama risque d’avoir quelque difficulté à mobiliser.
Je ne crois pas qu’Obama sera réélu dès ce mardi 6 novembre. En France, nous n’aurons les résultats que plus tard dans la nuit. Il me semble fort probable qu’il nous faudra attendre encore de longues semaines.
J’aimerai me tromper.
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