L’apocalypse écologiste


Il n’y aura plus de reprise. Mais chut ! C’est un secret.

Un sujet central est la la question énergétique. Il fallait lire Nicolas Baverez, l’éditocrate multicartes (France Inter, France Info, Les Echos, L’Expansion et le Point) s’inquiéter des conclusions du débat sur la transition énergétique.

A en croire Delphine Batho et quelques autres, ce débat n’a pourtant rien produit de révolutionnaire. Simplement quelques bonnes pistes.

Mais pour Baverez, c’est déjà trop.

Faire des économies d’énergie nuirait à la compétitivité, rien que cela !  « La réduction de moitié de la consommation d’énergie d’ici à 2050 est à la fois irréaliste et meurtrière pour la compétitivité. » Pourquoi ? Nicolas Baverez nous décrit l’apocalypse écologiste !

Le programme retenu vise un renchérissement du cout de l’énergie aggravé d’un « choc fiscal écologique« .

La diminution de la part du nucléaire de 75 à 50 % de la production d’énergie va détruire des emplois et la fermeture de centrales est coûteuse, « une destruction de valeur proche de 150 milliards d’euros » chiffre-t-il, relayant les données des lobbys.

La France n’aurait pas non plus les financements suffisants pour monter à hauteur de 27 % des énergies renouvelables implique « un effort d’investissement dans la production et les réseaux de l’ordre de 500 milliards d’euros », qui sont « hors de portée d’un pays surendetté« .

L’argument est curieux, voire spécieux: investir ne serait donc plus possible en France.

Baverez s’énerve même qu’on veuille interdire l’exploitation et l’exploration des hydrocarbures « non conventionnels » (comprenez : le gaz de schiste): cette interdiction est selon lui est « exemplaire du malthusianisme économique, de l’aversion pour la connaissance et de la haine du progrès qui gangrènent notre pays. »

Nicolas Baverez crache son morceau. Apôtre d’une Croissance illimitée, il s’effraie de ce que la transition écologique signifie à ses yeux, une victoire des Décroissants: « La volonté de réduire à tout prix la consommation ne sert pas l’efficacité énergétique, mais la décroissance économique. »

Nous devrions être convaincu depuis longtemps que le modèle économique basé sur une croissance régulière est malheureusement derrière nous. On nous prédit 11 milliards d’humains en 2100.

Voudrait-on parsemer la planète de centrales nucléaires ? Non. Nos ressources énergétiques sont-elles illimitées ? Non. Baverez veut jouer les pragmatiques. Passé son énervement qui vaut un titre alarmiste à son article (« Le danger de la décroissance énergétique « ) il enfonce quelques portes déjà ouvertes comme: « Favoriser la recherche et l’innovation dans les réseaux intelligents, » etc.

La seule idée qu’il voulait défendre était l’exploitation du gaz de schiste. Pour cela, il lui fallait habiller l’argument d’une critique plus générale: (1) les écolos sont des idéologues qui n’y comprennent rien; (2) les Etats Unis sont un modèle de « reconversion hydrocarburée ».

Amen.

 

7 réponses à « L’apocalypse écologiste »

  1. Salut Juan, « éditocrate multicartes… », en France, c’est l’un des problèmes, comme les politicard(e)s cumulard(e)s €T £€$ lobbies qui »dirigent » le pays. TOUT L’intérêt général d’1 VIème R.F.² sous contrôle des citoyen(ne)s qui, je pense, permettrait de changer de cap, en évitant de mettre les Français(es) dans une situation économique catastrophique. Les augmentations successives des énergies polluantes sont d’autant plus insupportables que les coûts induits sur environnement & santé publique devraient exploser. Venant de la »droi-che »ou de son extrême,le »F.Haines », franchement, je n’en ai jamais été surpris. Problème(s): la »gau-te »ou les »écolos »font pareil. Il suffit d’observer pour voir les »usines à gaz(s) de la haute administration »perdurer cf. »Organisation »en défiscalisation, investissements dans le logement social faible, sans parler du transport. La question est : allons-nous, enfin, nous bouger ensemble pour bâtir cette VIème R.F.² qui pourrait nous éviter trop de casses environnementale, social €T économique ?

  2. le contrôle des citoyens , ça s’appelait pas les soviets jadis ?

    1. Salut bobcestmoi, effectivement, le contrôle des citoyen(ne)s se faisait par, entre autres, le biais des Soviets dans cette pseudo démocratie qu’était l’U.R.S.S. et ses satellites. A l’ouest, nous étions aussi en pseudo démocratie sur le fond. Question forme(s), celles-ci sont moins mal »habillées ». C’est une des différences. Quoique, comparer un homeless U.$., un S.D.F. français ou 1 Russe, depuis la »Chute finale », 1 assez bon livre d’E.Todd, il faudra m’expliquer l’écart. De même, peut-être m’expliquerez-vous comment vous vous déclouez des déficits énergétiques €T AUTR€$…,SANS PASSER par la case énergies renouvelables, donc disponibles gratuitement, hors investissement initial €T qui nous permettraient de nous développer intelligemment, en évitant de trop massacrer la ‘tite planète bleue ?

      Pour ce faire, de nouvelles constitutions doivent être mises en place par les citoyen(ne)s, idem pour toutes les réformes d’intérêt général : Justice, administration, fiscalité, logement social T.H.Q.€. accessible à tou(te)s,€TC. @+

  3. Bob : La révolution citoyenne française (progressive, dont on aura une meilleure idée générale en 2014) n’aura absolument rien à voir avec l’arnaque des soviets montée par un système prétendant répartir les richesses en appliquant une logique tsariste, dont Poutine continue de s’inspirer à ce jour. Les ricains ont fini d’être un modèle depuis le Vietnam et les OGM autant que l’extraction du GCh sont en train de démontrer leurs nocivités pour produire cancers (une hécatombe est prévue) et tremblements de terre là où il n’y en avait pas jusqu’alors. Et BAVEREZ trouve que c’est un modèle à suivre. Si c’est si bien les States, qu’attend-t-il pour s’y expatrier avec ces alter égaux ? ARAMIS

    http://www.monbestseller.com/manuscrit/et-un-poulet-rouennais-sauce-pruneaux-un

  4. Et ce genre de personnage continue d’officier en étant grassement payés et financés par on sait qui (indirectement puisque les pubs sur les radios et journaux….). L’obscurantisme est de mise justement en refusant le progrès que constituerait une autre voie énergétique et en restant dans un conservatisme basé sur les hydrocarbures. Ce monsieur ne voit il pas le gisement de croissance et d’emplois que constitueraient ces autres sources énergétiques, ces innovations technologiques ? Ne voit il pas que si les états unis sont encore dépendants des hydrocarbures, ils cherchent aussi massivement dans d’autres voies, tout comme les …. chinois.
    Alors il préfère se concentrer sur des transitions illusoires et couteuses (dans tous les sens du terme) comme le gaz de schiste. On ne mesure pas le danger de tels éditocrates. Mais bon, je vais finir par me dire que cette terre, on ne la mérite plus.

    1. Iceman, salut, cette partie obsolète d’UN€ minorité…cf.Déjà définie ci-dessus & autres posts, se permet de pourrir la vie de la majorité des Français(es), Européen(ne)s & AUTRES sur la ‘tite planète bleue. J’avais antérieurement proposé de « £€$ » METTRE HORS D’état de nuire plus longtemps, comme les politicard(e)s cumulard(e)s €T AUTRES POTENTATS à LA C.., »qui »interdisent tout progrès & développements en tentant de nuire le moins possible à la planète. Si pareil(le)s branquignoles peut encore avoir voie €T voix au chapître, n’est-ce pas parce qu’à l’inverse des Islandais(es), nous ne « L€$ » virons pas tel qu’il se doit ? QUID du boycott en France, à l’inverse de nos voisin(e)s du Nord de l’U.E. notamment ? POURQUOI CON-tinuer à nous laisser, nous, Français(es), se faire marcher sur la gueule par ces blaireaux de tout bord, alors que nous sommes 60 millions à voir notre vie pourrie par CETT€ minorité…?

  5. Puisqu’il nous dit « droit dans les yeux » que c’est pour notre bien…..
    et le nucléaire c’est pour que l’électricité coute moins chère….oups….raté….mais pas tout à fait puisqu’on nous dit alors que nous avons l’électricité la moins chère de l’Europe (mais là on ne nous dit pas tout!)

    Et comment douter de la parole d’un homme qui au sommet de son art dit en parlant de la première année de Hollande « on peut dire que c’était un pays en déclin relatif, c’est désormais un pays en déclin absolu ».
    Nous sommes donc au fond du trou et le libéralisme ne peut que nous sauver !

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