Un verbiage est un discours avec une abondance de paroles qui disent peu de choses. Historiquement du moyen français (1671), de verbier, « gazouiller ».
Le terme m’est revenu comme ça, comme un mot oublié qui soudain ressort des tréfonds de la mémoire. Le verbiage politique nous encombre l’esprit. Les mêmes mots, à gauche, à droite, ailleurs.
Il faut se forcer à lire plus loin, plus en détail.
Se remettre à l’ouvrage.
Plonger dans les sites parlementaires pour lire des textes de loi.
Oublier les émissions d’information.
Prendre le temps de lire de vrais livres, écrits par de vrais gens.
S’abandonner à plus futile, parfois, pour mieux se re-concentrer ensuite.
Eviter les bouquins que l’on qualifiera de « promotionnels« , rédigés à quatre mains sinon moins, avec la photo d’une vedette politique en couverture qui ensuite sillonne les plateaux radio-télévisuels.
S’échapper.
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