Ils le cherchaient, et ils l’ont eu. Ségolène Royal l’évoquait ce weekend dans une interview publiée par le quotidien espagnol El Païs. « Ils veulent ma tête et mon scalp« .
«Il y a beaucoup de jalousie, de ressentiment et de machisme. Les vieux appareils de la droite et de la gauche ne peuvent accepter que je préside l’Assemblée nationale. (…) L’ancien appareil socialiste, Philippe Marchand et Lionel Jospin, et à droite Jean-Pierre Raffarin, qui n’a pas pu être président du Sénat, ne pouvaient pas supporter ça. Ce sont les mêmes qui ne supportaient pas que je sois candidate à l’élection présidentielle.»
L’ex-candidate socialiste à la présidentielle n’a pas réussi à décrocher la députation d’une circonscription que son parti d’origine avait réservé à une femme pour raison de parité. Olivier Falorni, son rival, a gagné grâce aux voix d’une UMP locale mobilisée pour se défaire d’une figure nationale.
Ce dimanche soir, les chiens purent donc se lâcher contre Ségolène Royal. Quelle classe !
A droite, ils ne se réjouissaient que de sa défaite. Car aucun UMP n’était élu sur cette circonscription. Comme ces réactions n’ont rien à voir avec une victoire politique, on pouvait les appeler des chiens.
Olivier Falorni, l’heureux élu, pouvait être content.
C’était triste.
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