Il y a tant à faire, tant à suivre. Je ne sais plus par quoi il faut commencer. J’ai peur d’oublier des points importants. Nous avons dû digérer tant de mauvaises lois et de mauvaises pratiques depuis 2002 qu’il y a trop faire.
Prenez l’immigration.
Manuel Valls a été récemment alpagué pour avoir évoqué l’immigration économique.
Nous nous sommes tous rués sur ce qu’il avait dit et proposé: la fin de la politique du chiffre, la clarification des critères de régularisation, la fin de la rétention familiale, la création d’un nouveau titre de séjour de 3 ans, l’amélioration des conditions de naturalisation.
Mais il y avait bien plus à dire et à rappeler, des points que j’ai oublié, comme d’autres, dans le brouhaha médiatico-politique.
Par exemple, qu’en est-il de la suppression de la franchise imposée à l’Aide Médicale d’Etat par Nicolas Sarkozy ? Marisole Touraine, la ministre des affaires sociales l’a enfin annoncé ce lundi, mais il faut encore attendre un peu pour le texte définitif.
Qu’en est-il des tests de Français ou de culture générale que nombre de Français « de souche » ne sauraient pas réussir ?
Pourquoi le droit d’asile et les naturalisations sont-ils du ressort du ministère de l’intérieur comme les flux migratoires ? Ces deux premiers sujets intéressent aussi la Justice et les Affaires sociales. Sans doute serait-il trop coûteux de défaire ce qui a été fait (déménagement ou distinction des équipes, etc). Mais pourquoi ne pas en parler ?
Qu’en est-il des rapatriements de Roumains ou de Bulgares (des citoyens européens qui reviendront aussitôt et sans contraintes) ?
Il y a tant à dire, tant à faire. Certaines de nos indignations sont déjà oubliées à force de dater.
C’est un tort.
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