Londres, voyage d’affaires ou presque. Quelques heures, 50 à peine. Le constat s’impose assez vite. Londres, son coeur, est comme ailleurs un Disneyland pour riches. Quelle que soit l’heure de la journée ouvrée, il y a du monde qui sillonne les rues, entre et sort des magasins. C’est étrange. Où est la crise ?
La crise est ailleurs, plus profonde, plus « populaire« . Mercredi, le ministre des Finances a annoncé que l’austérité ne marchait pas. Et donc elle serait prolongée de quelques années. Evidemment, il ne l’a pas dit comme cela. Je vous invite à lire mon confrère d’Eléments d’Omelette. Il était curieux de découvrir son billet tandis que les Sky News et autres BBC1 commentaient avec flegme les mêmes annonces.
A Londres, un trajet simple en métro est toujours aussi chère. 7 livres sterling, c’est-à-dire presque 10 euros en zone centrale. Mon cappucino chez un concurrent de Starbuck était à 2 livres. Le taxi flirtait les 15 livres pour 5 kilomètres. Habitué à Paris, ville déjà bien chère, je suis quand même resté impressionné, scotché, déçu.
Les « working poor » y sont donc nombreux.
Londres est une ville pour d’autres que ses habitants d’origine, refoulés ailleurs, plus loin. On ne leur a même pas donné le tra,sport public pas cher pour revenir sur les lieux de leur histoire.
Sur Carnaby Street, il y avait ce slogan: « It’s only rock & roll ».
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