Je pense à ce mélange du Russe Poutine et du Hongrois Orban.
Le premier manipule sa démocratie naissante – à peine 22 ans depuis que l’URSS a disparu. Le second aussi.
Dans le pays du premier, les opposants sont assassinés dans la rue. Ou envoyé dans l’une de ses prisons qui ressemblent un peu trop aux anciens Goulags.
Le commentaire de l’Humanité sur l’exécution de l’opposant Boris Nemtsov est laconique: « Quelque 70 000 personnes ont rendu hommage, à Moscou, à l’opposant assassiné vendredi. Il semble avoir été victime d’un climat ultranationaliste qui s’est répandu dans le pays à la faveur de la politique de Poutine. » Poutine s’en lave les mains.
En Hongrie, Viktor Orban a muselé la démocratie et ne cache plus son admiration pour le maître du Kremlin: « Tandis que l’Europe regarde ailleurs, l’opposition est laminée, les firmes étrangères sont rackettées et la corruption bat son plein. Seuls ses amis pourraient inquiéter le maître de la Hongrie. »
Les candidats du FN ont cette haine vissée au coin de chaque tweet que l’on ne peut que s’interroger sur la suite, l’après-victoire ? Marine Le Pen écoutera-t-elle la haine de ses militants et ses élus ?
Fera-t-elle le ménage comme ces derniers l’attendent, à coup de trains spéciaux et de police de la pensée ?
Ou les trahira-t-elle ?
On nous promet des 21 avril en cascade. Il faudrait voter pour éviter l’accès au pouvoir la blonde frontiste.
Pourquoi une gauche ne comprend-t-elle pas l’abstention ?
Pourquoi une autre gauche veut-elle l’abstention ?
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.