Cela méritait une brève, très brève.
Nicolas Sarkozy s’est exercé à remettre l’islam de France au menu de l’actualité télévisée, mardi soir sur TF1.
« Dans les cantines d’écoles publiques, je suis opposé à ce qu’on appelle les repas de substitution où, en fonction de l’origine des enfants, de la religion des parents, on choisit des repas différents. »
Comme indiqué précédemment dans ces colonnes, il nous semble que l’instrumentalisation récurrente de l’islam à des fins de basse politique est l’un des mauvais travers de la période. Primo, l’islam s’invite suffisamment tout seul dans l’actualité à cause des fous qui s’en réclament en détruisant des trésors culturels au Moyen Orient ou en décapitant à tour de bras otages occidentaux et civils désobéissants. On doit déjà répéter combien ces fous abiment la religion qu’ils prétendent incarner.
Secundo, la présence de repas sans porc ou pas dans les cantines scolaires est un non-sujet, sans rapport avec le port du voile dans les lieux publics (qui choque votre serviteur).
Tertio, on sait très bien qui sera pénalisé par de telles décisions: les enfants de parents musulmans et modestes qui n’auront pas les moyens de nourrir à domicile leur progéniture chaque midi. Une école doit accueillir tout le monde, et manger sans porc ne dérange pas grand monde. Sarkozy a mis le port du voile dans le même sac de son argumentation hier soir. Le port du voile est autrement plus dérangeant en ce qu’il signifie sur l’égalité femmes/hommes. Point.
Bref, on comprend que cette droite-là, sarkozyste, suit les mêmes outrances qu’avant.
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