Hier soir, quelqu’un m’a dit que finalement Assad et Hollande n’étaient pas si différents.L’argument était que les deux avaient un « régime aux ordres ». Que finalement on ne savait pas si Assad était un dictateur.
J’ai mâché l’argument, puis lâché. Je n’ai même pas eu envie de rappeler que seule Marine Le Pen défendait ainsi inconditionnellement Assad.
Stupéfait.
J’essaye de maintenir, en général sans trop de difficulté, des relations courtoises et parfois très amicales avec des gens de droite et gauche eta d’ailleurs. Mais ce soir-là, je me suis souvenu de quelques lettres écrites pour soutenir des dissidents torturés par le régime de Bachar el Assad.
Ce soir-là, c’était sans doute trop.
Trop indécent.
« Bachar Al-Assad [le président de la Syrie] est un dirigeant autoritaire » mais pas un « barbare », a estimé Marine Le Pen, mercredi 4 novembre, sur La Chaîne parlementaire. La présidente du Front national a évoqué un « terme facile qui n’a aucun sens ». « Aussi contestable soit-il, l’Etat tenu par Bachar Al-Assad est un Etat, et en cela, il protège de la barbarie de l’Etat islamique », a-t-elle ajouté. (source)
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