J’ai entendu cela mardi soir sur France info. L’oukaze venait d’un journaliste de Libération. Le jeune ministre aurait subi une « correction » fiscale de quelque 10 000 euros pour un ISF sous-évalué en 2013 et 2014.
La révélation émane de Mediapart et les mauvaises langues diront que le site « islamo-gauchiste » s’acharne sur son ennemi de classe. Macron donne des leçons, beaucoup de leçons. Si l’on en croit le site, il aurait négocié pendant 18 mois avec le fisc. Evaluer sa fortune est toujours chose compliquée quand on est riche.
N’est-ce pas ?
« Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF » Emmanuel Macron
Macron n’aime pas l’ISF. Il l’a fait savoir. Il préfère qu’on taxe les successions. Qu’il oppose cette taxation à l’autre est assez habile. Très hypocrite aussi.
Incroyablement réactionnaire.
Vouloir supprimer l’impôt sur la fortune quand on en est redevable est un réflexe très humain. Quand le redevable en question est un responsable public, ministre de surcroît, le conflit d’intérêts n’est pas bien loin. Jusqu’à présent, Emmanuel Macron ne semblait pas donner prise à ce type de critique. Le ministre de l’Economie a toujours affirmé que son patrimoine n’était pas suffisant pour avoir à acquitter cet impôt. Au vu des informations publiées par Mediapart, il va lui falloir changer de discours. Selon le site, après plus d’un an et demi de discussions avec le fisc, Macron a finalement admis avoir quelque peu sous-évalué le patrimoine de son couple – et notamment la valeur de la demeure de son épouse au Touquet (Pas-de-Calais). Il a donc déposé une déclaration rectificative pour les années 2013 et 2014, et paiera désormais l’ISF. Jusque-là, rien de bien grave. (lire la suite)
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