Il s’est déjà couché, si vite, si rapidement. La polémique sur son effroyable programme de privatisation de l’essentiel de notre Secu a eu raison de la fausse franchise d’un homme qui a servi de paillasson ministériel de Sarkozy pendant 5 ans. Fillon a renoncé à avouer son projet, et de réfugié désormais derrière une hypothétique consultation post-élection.
Ne nous méprenons pas. Fillon est la version moins bling bling mais la version aggravée du sarkosyzme déclinant. Un homme rongé par l’ambition qui l’amène à tous les compromis et beaucoup de revirements, sur fond de convictions réactionnaires évidentes.
La primaire de droite a joué son rôle de « révélateur » au sens presque primaire du terme.
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