C’est comme un crépuscule. Non pas celui des militants, sympathisants et autres occasionnels du PS. Ceux-là vivent leur vie, poursuivent leurs engagements, et sont finalement assez distincts et différents du sort d’une machine qui tourne à vide.
C’est comme le crépuscule du Parti Socialiste, l’institution. Les quelque morceaux du débat entre deux candidats du PS à la présidentielle au nom de la primaire d’un seul parti que j’ai pu attraper entre un dîner tardif, une engueulade filiale sur les révisions du bac et quelques travaux domestiques de ménage m’ont laissé une drôle d’impression.
Benoit Hamon semble hors sol. Il a eu cet aveu face à Valls, qui à mon sens résumait la limite et la bêtise des frondeurs socialistes: « La loi Travail j’aurais voté contre si tu n’avais pas utilisé le 49.3 »
Benoit, réalise donc où tu es, ce qui t’entoure et où tu peux aller. Et agis enfin.
Manuel Valls avait l’air presque sympa, sans doute plus au fait des choses que la campagne improvisée de Hamon. C’était surprenant. Il a martelé des slogans qui nous faisaient hurler en 2011 quand on défendait Hollande contre Sarko, mais cela n’a pas l’air de troubler ses supporteurs.
Bref.
Cette primaire s’achève enfin, le candidat des taxes sur les robots va sans doute gagner, la participation va osciller entre 1 million et 2 millions en fonction de l’humeur de JC Cambadélis.
Puis nous reprendrons la campagne des gens sérieux.
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