Le rassemblement de la France insoumise a dépassé les 100 000 participants samedi 18 mars à Paris. Si nous étions fillonesques, nous dirions qu’ils étaient 3 millions. Contentons-nous de 100 ou 130 000, un joli score.
Un score hors d’atteinte pour le candidat socialiste qui pourtant s’obstine à poursuivre sur la base de sondages à peine favorables.
« Entre Bastille et République, Mélenchon réussit son pari » (Le Monde)
« Démonstration de force de Mélenchon, pression maximale pour Hamon » (Le Parisien)
« Présidentielle, Jean-Luc Mélenchon monte en puissance » (La Croix)
« Mélenchon remet sa candidature en marche » (Les Echos)
Cette manifestation, calme, simple, massive, fut une réussite.
Bravo aux organisateurs.
Bien sûr, il y aura les grincheuses et râleurs, les effrayés devant ces appels à l’ »insurrection » (mon dieu !). En 2012, Mélenchon avait réussi pareil succès au même moment dans la campagne, dans une autre campagne qui était d’abord un référendum contre Sarkozy. Les temps ont changé. Il s’agit d’éviter le faux dilemme que Hollande, Macron, Valls, ou Juppé préconisent, ce tête à tête entre l’ »UMPS » et le FN.
Ce scenario, également souhaité par le Front national, est le pire, la fin de la République puisqu’il signifierait la fin de tout débat politique.
Mélenchon a montré ce samedi 18 mars que l’on pouvait refuser ce destin.
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