Excès de nausée. Comme souvent. Un récent converti convoque des préfets pour débattre avec les « forces vives » de la nation de l’identité française. Un président en mal de popularité et de conviction prend des accents pétainistes pour louer « la terre », qui « elle, ne ment pas ».
Vous êtes vous seulement posé cette question, depuis mai 2007 ?
Etes-vous encore Français ?
Je ne pense pas à celles et ceux qui découvrent, à la faveur d’une demande de renouvellement de papiers d’identité, qu’ils ne l’étaient pas. Je pense au simple sentiment de fierté, à l’attachement que l’on conserve, ou pas, à son pays. Depuis mai 2007, certains (dont votre serviteur) ont usé et abusé de comparaisons rapides avec quelques heures sombres de notre histoire. Un ministère de l’identité nationale, une législation spécifique pour les étrangers, des rafles collectives jusqu’aux sorties d’écoles. Des appels aux bas instincts de l’émotion à chaque fait divers douloureux.
Nous ne sommes pas en 1941, même si certains jeux de rôle sont tristement troublants. Mais l’abaissement national existe. Sarkozy précipite, consciemment ou inconsciemment, les repères de chacun. Heureusement, il se prend les pieds dans le tapis de ses propres contradictions. Mais le mal est fait.
Je vous invite à lire ce billet de Raphaël Anglade, sur Betapolitique. Finalement, seuls Sarkozy et sa clique ne savent plus trop ce que signifie être Français. Peut-être faudrait-il leur rappeler, en 2012.
L’identité nationale française ? Sarkozy la bafoue tous les jours
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