Ce journaliste travaille au Monde. Il n’est pas dans mes habitudes de tacler directement un journaliste. Mais celui-ci a fini par m’agacer. Arnaud Leparmentier officie également souvent sur France info, vers 19H50, pour débattre d’un sujet d’actualité. Mardi soir, ledit journaliste expliquait que la loi Grenelle 2 était finalement un bon compromis, que l’éolien n’est pas un enjeu sérieux, et qu’on en avait assez fait pour l’environnement.
De quoi parle-t-il ?
Le problème, sur ce sujet, est qu’Arnaud Leparmentier n’avait visiblement pas lu le projet de loi Grenelle 2. Il aurait pu préparer un peu son sujet, potasser l’affaire. Mais non. Arnaud Leparmentier voulait être éditorialiste. Au risque d’avoir un avis sur tout, même sur ce qu’il ne connaît pas. En quelques minutes sur France info, mardi 4 mai, il pouvait asséner, sans davantage d’argument que cela, que la défense de l’environnement pouvait attendre encore quelques années.
De quoi parle-t-il ?
Ce journaliste avait osé, voici quelques semaines, demander à Nicolas Sarkozy lors d’une conférence de presse à Londres ce qu’il pensait des rumeurs d’infidélités conjugales au sein du couple présidentiel qui faisaient florès dans la presse britannique. Du cran ? Peut-être. Le journaliste expliqua plus tard qu’il pensait stopper la rumeur en mettant les pieds dans le plat. la belle affaire !
Si des journalistes comme Arnaud Leparmentier pensent trouver leur voie dans « l’éditorialisme » flemmard, celui qui juge, délivre ses bons points, sans travailler plus que cela… ils se trompent.
Arnaud Leparmentier est encore jeune. Il peut encore changer.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.