Ce matin au réveil, la nouvelle a claqué comme une délivrance tardive. « Justice a été rendue » a commenté Barack Obama. Comme dans un scenario de Call of Duty, version Black Ops, Oussama Ben Laden a tué par un commando américain, une balle dans la tête, dans une résidence à 50 km de la capitale pakistanaise.
Je sais que certain(e)s, surtout à gauche, s’agaceront de cette exécution « hors la loi », qui échappe aux bonnes règles de la diplomatie internationale. Je dirai à ces critiques que je les comprends, mais que leur critique est infondée. Quand la CIA faisait assassiner quelques leaders gauchistes, dont l’inestimable Salvador Allende, un autre 11 septembre (1973), il y a tout à condamner. Quand les Etats-Unis réclament la tête d’Oussama Ben Laden qui a revendiqué la paternité de l’organisation des attentats du 11 septembre, il n’y a pas d’amalgame à faire. Ben Laden s’est affiché en chef de guerre. Considérons donc, puisque c’est la vérité, qu’il est mort au combat.
Le 11 septembre 2011, comme Thomas Legrand, j’étais à Manhattan. Je suis resté longtemps intérieurement tétanisé par la destruction des Twin Towers. Et j’ai eu quelques larmes de joie en voyant ces Américains, ce matin, fêter la mort de Ben Laden.
Mise à jour, 14h37 : lire aussi chez Rimbus, et Philippe Bilger.
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