L’ami Jegoun s’interroge sur l’accélération de certaines évolutions, comme celle des outils, l’aggravation des polémiques, la collaboration avec des sites de presse. Il se rassure également : « on annonce périodiquement la mort des blogs mais ils n’ont jamais été aussi forts ! » Disparitus n’est pas aussi optimiste.
La blogosphère politique fourmille d’idées pour agiter le débat politique. Mais la concurrence est déloyale.
Les journalistes se mettent à Twitter (avec talent et succès), et même aux blogs. Mais les blogueurs politiques sortent rarement de leur bois, c’est-à-dire d’internet. Sur le Web, les blogueurs politiques peuvent être influents, agréger parfois une belle audience, occuper le terrain. L’opposition à Nicolas Sarkozy est particulièrement présente, structurée et motivée. S’y côtoient notamment un large bloc de blogueurs estampillés à gauche (les seuls Left_blogueurs comptent déjà près de 70 membres) et une détestable fachosphère..
Mais tout ceci n’est que du Web. Et, voyez-vous, tous les électeurs et électrices ne sont pas « connectés ». Même ma tendre épouse ne lit pas Sarkofrance alors que la politique du Monarque l’horripile parfois plus que moi.
Il faut donc sortir du Net, trouver les caisses de résonance adéquats hors du simple cyberespace: presse, radio, TV, livres, peu importe le tuyau médiatique traditionnel, la démarche est nécessaire et, en période pré-électorale, urgente.
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