Chroniqueur au Point, dans les premières pages, il a sans doute voulu faire un bon mot en rédigeant une pleine page sur Eva Joly dans un Français massacré par un faux accent suédois norvégien.
En lisant cette chronique, qui a déclenché une plainte de SOS RAcisme et quelques billets de confrères dont celui de Romain, j’ai eu la nausée.
« Zalut la Vranze ! Auchourt’hui est un krand chour : fous m’afez élue brézidente te la République vranzaise. Envin un acde intellichent te ce beuble qui a vait dant de pêdises tans son hisdoire, sans barler éfitemment te doudes les vois où il a bollué l’admosphère montiale afec tes essais nugléaires, mais auzi les lokomodives à fapeur, les hauts vournaux, les incenties de vorêt, les parbekues kanzérichênes tans les chartins te panlieue, chen basse et tes meilleures, che feux tire tes bires, tes peilleures c’édait te l’humour, parze qu’il ne vaut bas groire que l’humour z’est rézerfé aux Vranzais te souche. »
Connaissez-vous Patrick Besson ?
Sommes-nous, en France, maudits avec les Besson ? Ce Patrick est un écrivain dont j’aimerai que nous nous amusions, nous aussi, à caricaturer le physique, l’accent, l’histoire, la personne. Un exercice de contre-xénophobie qui serait sans doute nécessaire.
Cher Patrick,
Ché t’emmerdes
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