Comme Rimbus, j’aimerai tourner la page. Mais les doigts s’accrochent. Et je sens que la page n’est pas encore tournée, que le bateau n’a pas complètement quitté le port. Qu’il nous reste encore une étape politique. Les élections législatives.
Mardi après-midi, David Abiker a lâché ce tweet: « Cette impression que la bataille des législatives va être bien plus violente que ne l’aura été celle de l’élection présidentielle. »
Il a raison. L’UMP est en rage de cette défaite présidentielle. Ceux qui restent aux commandes sont encore les sbires de Nicolas Sarkozy: Copé, Morano, Wauquiez, Mariani. Ceux qui, à doite, auraient pu rééquilibrer le paysage politique français (Raffarin, Juppé, Borloo, etc) sont inaudibles et en retrait tant que le cap législatif n’est pas franchi.
Et face à eux, comme face à nous, nous avons le Rassemblement Bleu Marine. L’ennemi qu’on nous promet dans de nombreuses circonscriptions apte à franchir le cap du second tour.
Personnellement, je suivrai les consignes suivantes:
1. François Hollande doit avoir une majorité pour gouverner.
2. Cette majorité doit être composite. L’accord électoral avec EELV permettra au moins cette
3. le Front de Gauche doit transformer l’essai de la présidentielle. Mélenchon a largement joué le jeu. Dans les circonscriptions les plus frontistes, je le crois plus apte à tacler, défoncer, démonter le Front National. C’est à juger au cas par cas.
4. Comme le chantait le groupe ZEBDA en février à Florange, il faut rester MOTIVÉS!
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