On ne compte les agressions, ici ou là, un peu partout en France, aisément qualifiées d’antisémite. Le massacre de Mohamed Merah n’est que l’exemple le plus horrible de ces derniers mois. L’affaire Halimi en fut un autre.
Les médias étaient troublés, hésitaient à affronter la réalité, à nommer la réalité. Puis, ces quelques derniers jours, à la faveur d’un nouveau fait divers, on a pu enfin lire, analyser, commenter et comprendre.
1. On nous dit que les agresseurs sont souvent maghrébins. Appelons un chat un chat et le problème par son nom. L’antisémitisme n’est pas que maghrébin. En France, cette saloperie fait partie de notre histoire depuis bien longtemps. Elle est séculaire.
2. Les agresseurs semblent confondre les Juifs qu’ils croisent et agressent avec des représentants d’Israël. La situation au Proche Orient est un cauchemar pour le blogueur politique qui ne veut pas prendre parti. A l’occasion de la dernière guerre à Gaza, j’ai dû rappeler combien les morts civiles étaient insoutenables. En d’autres occasions, j’ai dû rappeler combien l’existence d’Israël n’était pas négociable.
3. En matière de lutte contre le racisme ou l’antisémitisme, je ne pense pas qu’on puisse en faire trop.
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