C’est curieux, prévisible, surprenant, et fréquent.
« Tu es moins critique que sous Sarkozy »
La remarque émane de toutes parts. C’est-à-dire de droite, de gauche, d’extrême gauche et du centre, et même d’ailleurs. Je prends les choses terre à terre. C’est vrai, je préfère Hollande à Sarko.
Désolé de vous décevoir. On explique le contrat de ces expériences blogosphériques assez fréquemment, très fréquemment, trop fréquemment.
Un responsable de magazine qui s’apprêtait à publier l’une de mes tribunes m’a livré le constat que je n’étais pas assez dégagé, libre, autonome de la Hollandie au pouvoir. Ah merde, me suis-je dit. Il fallait être éternel opposant, éternel critique pour paraître correct.
Nous essayons, avec quelques camarades, de suivre une ligne d’abord personnelle. Je ne suis pas salarié du gouvernement. Je n’ai aucun avantage personnel à écrire ce que j’écris. Je ne conseille aucun ministre même si cela m’amuse d’en connaître certain(e)s. Je n’ai économiquement ni socialement aucun intérêt à une quelconque connivence. Je sais que je vais payer davantage d’impôts. Je sais aussi que mon employeur n’apprécie pas du tout certaines des décisions de l’actuel gouvernement.
Je ne suis pas socialiste. Je ne crois plus en Europe Ecologie Les Verts. L’avenir est ouvert.
Bref.
Tout cela pour dire que j’essaye de coucher ici par écrit, et aussi longtemps que je pourrais résister au dégoût, l’expérience d’une autre gouvernance dans une période aussi improbable que celle de mes grand-parents.
Inch Allah.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.