Il y a les cons, les pires. Ceux que tu ne voies pas venir, que tu croyais proches, que tu imaginais à côté de tes combats même si tu pressentais des débats. Au premier désaccord, ils partent, coupent, tirent encore plus fort contre leurs « alliés » d’hier. Ils peuvent t’insulter, même au nom de la justice. Ils peuvent te crier leur haine au nom de leurs idées.
La démarche n’est pas nouvelle. Depuis 14 mois, ici et ailleurs, nous avons rencontré cette violence qui ne reste que verbale ou écrite grâce à la distance « décomplexante » de nos réseaux sociaux.
Ce sont les cons, les pires.
Les pires sont souvent des pitres, car ils ne comprennent rien, n’apprennent rien, ne changent rien.
Ils vivent ailleurs, restent dans leur aigreur.
Ils savent être dangereux car ils pensent que leur rage excuse tout.
Ils oublient que la vie, la moindre parcelle de vie, est un compromis permanent sans que cela soit infamant. Qu’il faut savoir discuter pour échanger. Qu’il est plus difficile d’assumer un désaccord que d’ignorer un échange.
Il y a les cons, les pires.
Qu’ils s’imaginent que leur violence effraie ou décourage est presque drôle.
——
Et puis il y en a d’autres, des citoyens qui écrivent, assument, osent te disputer mais sans rompre le fil. Ils tentent de rester « purs » mais aiment à convaincre.
Il y en a d’autres encore qui te voient t’éloigner mais qui comprennent sans approuver, qui dialoguent encore sans applaudir.
Merci à elles et eux, ils se reconnaîtront.
L’échange est l’une des choses les plus compliquées qui soient. On est vite sur le fil, on est rapidement sur le gril. Une phrase de trop, un mot qui vexe, une expression qui tâche, et cela peut être la rupture. Il faut être patient, se donner le temps de comprendre.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.