On se fiche un peu de savoir si Sarkozy est vraiment parti ou s’il va revenir. Il incarne et résume simplement mieux que quiconque les travers d’une époque à laquelle il a trop grandement participé.
Nicolas Sarkozy, avec l’expérience qu’il nous a fait vivre entre 2002 et 2012, est un raccourci facile et simple d’accès pour résumer ce qui se déroule malheureusement encore sous nos yeux. N’y voyez donc rien d’autres dans ma persévérance à l’utiliser dans nombre de billets.
Seulement, voilà. En lisant une à une les 35 propositions de l’un de ceux que nous pouvions considérer comme une alternative à cette funeste parenthèse à droite, j’ai nommé François Fillon, je suis resté tétanisé.
Nicolas Sarkozy ne reviendra peut-être plus. Mais son esprit rôde encore.
Sur les 35 propositions de Fillon, on trouve du néo-libéralisme brutal et du buissonisme aveugle.
C’en est si terrifiant que je me demande si Jean-François Copé n’est finalement pas plus simple à comprendre, plus droit dans ses convictions qui systématiquement m’horrifient. Fillon semble une anguille. Copé est un adversaire que l’on devine.
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